Le collectif « réseau salariat » de l’agglomération grenobloise, accueilli par la MJC Mandela de Fontaine, organisait mardi 15 octobre, une rencontre avec Bernard Friot, sociologue, économiste. (*) Le thème : « retraites, proposons une alternative communiste au projet Macron ! « Je veux décider du travail jusqu’à ma mort » ».
Cent trente personnes ont assisté pendant plus de deux heures trente à une prouesse du conférencier gesticuleur autour du thème d’actualité, les retraites. Du public a dû être refusé, la salle étant pleine. La salle était très jeune. Cette forme de spectacle, connue sur la place de Grenoble, mêle le discours « savant » à l’expérience de vie du conteur sur scène(**).
Une première surprise a cueilli le public : Bernard Friot parle de son départ à la retraite en 2009. Nous tairons le contenu humoristique.
Puis le public est appelé à manifester en scandant : « les pensions, c’est pas de la charité, les retraités ont cotisé ». Aussitôt le conférencier s’exclame : « Si vous dites cela vous êtes d’accord avec Macron ». « En 2017 les retraites en France sont calculées pour les ¾ sans tenir compte des cotisations versées. »
L’exposé savant et pédagogique, théâtralisé, démontera l’histoire des retraites et le combat de classe entre les forces du capital et les salariés.
Bernard Friot montre que le patronat et le pouvoir à son service veulent transformer les salariés en personnes nues, qui portent à la bouche un panier pour quémander des droits à retraite. Il revendique tout au long de l’exposé, une retraite basée sur le système des fonctionnaires.
A 50 ans, la pension serait égale à 100 % du salaire net, du dernier mois de salaire, avec un minimum égal au salaire moyen du moment (actuellement 2300 €) et un maximum de 5000 €.
Puis le public est appelé à manifester en scandant : « les pensions, c’est pas de la charité, les retraités ont cotisé ». Aussitôt le conférencier s’exclame : « Si vous dites cela vous êtes d’accord avec Macron ». « En 2017 les retraites en France sont calculées pour les ¾ sans tenir compte des cotisations versées. »
L’exposé savant et pédagogique, théâtralisé, démontera l’histoire des retraites et le combat de classe entre les forces du capital et les salariés.
Bernard Friot montre que le patronat et le pouvoir à son service veulent transformer les salariés en personnes nues, qui portent à la bouche un panier pour quémander des droits à retraite. Il revendique tout au long de l’exposé, une retraite basée sur le système des fonctionnaires.
A 50 ans, la pension serait égale à 100 % du salaire net, du dernier mois de salaire, avec un minimum égal au salaire moyen du moment (actuellement 2300 €) et un maximum de 5000 €.
Une bonne partie de la conférence a présenté la notion de « salaire à vie » (qui n’a rien à voir avec « le revenu universel »). De 18 ans à la fin de sa vie, un citoyen touchera un salaire (1700 € en début de carrière) et sa qualification sera établie par des jurys de salariés.
La conférence a fustigé tous les dispositifs scandaleux inventés par le patronat et les gouvernements successifs, pour, à travers de multiples dispositifs d’insertion, précariser des personnes parfois jusqu’à quarante ans, avec des revenus indignes.
Bernard Friot en appelle à des actions syndicales et politiques non pas pour fustiger le travail, accompagner à la fuite du travail, mais pour investir concrètement l’appropriation du travail par les salariés.
Quelques phrases collectées dans la conférence :
Un slogan : « le travail c’est la vie, le salaire c’est à vie ! »
« La retraite nous libère du marché du travail, pas du travail ».
« salaire , travail, responsabilité économique, sont essentiels »
« déplacer l’activité syndicale vers le travail concret » (***)
Un slogan : « le travail c’est la vie, le salaire c’est à vie ! »
« La retraite nous libère du marché du travail, pas du travail ».
« salaire , travail, responsabilité économique, sont essentiels »
« déplacer l’activité syndicale vers le travail concret » (***)
Bernard Friot concluait sa conférence avec un dialogue savoureux en 2025 entre des retraités bénéficiant d’une nouvelle loi (2020) garantissant la retraite à 50 ans et le droit des retraités d’intervenir gratuitement auprès de coopératives agricoles, start up en SCOP, collectivités territoriales, … pour apporter leurs savoirs aux collectifs de salariés qui s’approprient leur travail dans l’organisation, les objectifs.
La soirée s’est terminée par un riche débat et le partage d’un repas autour de Bernard Friot.
Réseau salariat de l’agglomération grenobloise : rs-grenoble@gresille.org
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