Jamais cela n’avait été inscrit dans le marbre. Maintenant, c’est fait. Grâce à Macron, les anciens premiers ministres pourront bénéficier à vie d’une voiture avec chauffeur. En février dernier, Édouard Philippe, en guise de concession aux Gilets Jaunes, avaient promis de limiter à dix ans les avantages des anciens premiers ministres.
À ce jour, ils sont dix anciens locataires de Matignon a avoir un secrétaire particulier et une voiture avec chauffeur, le tout payé par nos impôts. Et on peut le dire, ils nous coûtent cher.
D’après L’Express, pour ce qui est de l’année 2018, Bernard Cazeneuve a coûté 143 400 euros, Jean-Pierre Raffarin 117 995 euros et 117 197 euros pour Dominique de Villepin. Jean-Marc Ayrault et Fillon ont coûté respectivement 102 420 euros et 103 304 euros. Manuel Valls 97 018 euros, Lionel Jospin 96 257 euros, Edith Cresson 95 864 euros et enfin Balladur et Juppé ont coûté respectivement 85 613 euros et 60 454 euros. Ce qui fait un total de 1 019 122 euros de frais des anciens premiers ministres en 2018.
Edouard Philippe expliquait sur LCI qu’accorder ces privilèges pendant 10 ans – limitation valable seulement pour le secrétaire et non pour la voiture avec chauffeur – « c’est mieux qu’avant ». Finalement non, ça ne va pas changer grand-chose, et ils nous coûtent un pognon de dingue. Le décret prévoit donc « une durée maximale de dix ans à compter de la fin de leurs fonctions et au plus tard jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de soixante-sept ans ». Cela ne sera pas rétroactif mais à compter de la signature du décret.
Entre les privilèges des députés, des sénateurs, des sages, des ministres en anciens ministres, des présidents et anciens présidents, la classe politique se dore sur le dos des travailleurs. Macron, en signant ce décret, réaffirme les avantages des politiques répond par sa morgue habituelle au mouvement des Gilets Jaunes qui dure depuis bientôt un an. Pendant qu’ils s’évertuent à détruire nos retraites, nos services publics et tous nos acquis sociaux, Macron et Philippe s’assurent que les ministres finiront leurs jours en jouissant du maximum de privilèges possible.
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