jeudi 3 avril 2025

Grenoble. « Imposons la fin des massacres et du génocide en Palestine ! »


 

Samedi 29 mars, tandis que les Palestiniens de Gaza se font massacrer et que les Palestiniens de Cisjordanie vivent la répression quotidienne, l’Association France Palestine solidarité (AFPS) appelait à un rassemblement, rue Félix Poulat.

Les mots d’ordre de l’appel à manifester étaient : stop au génocide, cessez-le-feu immédiat à Gaza, non au projet d’expulsion des Palestiniens de Gza, non à l’épuration ethnique en Cisjordanie.

François Moscato, président de l’AFPS Isère, très ému et en colère, a dénoncé le massacre en cours qui mériterait une plus forte mobilisation :  « C’est bien une guerre totale contre le peuple palestinien dans son ensemble qu’Israël a déclaré après le 7 octobre 2023. A Gaza, pendant les deux mois  de trêve, le génocide a, continué, « à bas bruits », avec une remonté progressive de la violence : la faim, la soif et la privation de soins sont de nouveau employées comme   arme de  guerre… La feuille de route de Trump et Netanyahou est sans ambiguïté : transfert forcé et expulsion des Palestiniens, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, apartheid et génocide, complétée par un cynisme absolu  avec l’hypothèse énoncée de la transformation de Gaza en Riviera. » À l’issue de son intervention il a appelé les manifestants à faire pression pour « l’application du droit international qui garantira la protection du peuple palestinien en lui permettant de vivre enfin en paix et en sécurité sur sa terre. »

François Moscato au cours de son intervention.

Sandrine Nosbé, députée de la 9e circonscription de l’Isère est intervenue ensuite. Elle a dénoncé « des milliers d’arrestations arbitraires, de la torture dans les  prisons, sans  compter le bombardement systématique des  hôpitaux et des camps de  réfugiés, ou les assassinats de journalistes. C’est ce qui vaut à Netanyahou et à son chef des  armées un  mandat d’arrêt international de la Cour  pénale  internationale pour  crime  de   guerre et  crime contre l’humanité. »

Puis elle a insisté sur l’action à mener. « Et en tant que  militantes, nous ne  devons  rien lâcher : Militer pour des sanctions, des désinvestissements et des boycotts, ça marche ! Axa s’est désengagée de plusieurs  banques israéliennes l’été dernier, Carrefour a eu d’immenses difficultés et l’idée d’un embargo sur les armes a énormément   progressé. »

Les manifestants, environ 250, ont défilé de la rue Félix Poulat au musée.

Un tract était distribué par les militants de l’AFPS, la Ligue des droits de l’homme et la Fédération internationale pour les droits humains, appelant à scanner un QR code pour accéder à une pétition pour demander « que la France agisse pour la fin de l’occupation Israélienne de la Palestine. »

À l’arrivée du cortège, devant le musée de Grenoble.

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