Entre chômage, temps partiel subi, chômeurs invisibles sortis des statistiques, 8 millions de personnes (un quart de la population active) sont victimes d'une insécurité sociale générale. La précarité de tous les emplois ne cesse de progresser.
Face à cette situation, deux logiques s’affrontent
La
première : nourrir le capital. Pour cela transformer le travail,
jusqu'à l'ubérisation, pour l'exploiter plus, en baissant la part des
salaires et des dépenses sociales ou publique. Cette logique est au cœur
de la politique d’Emmanuel Macron. Après la casse du code du travail,
la Sécurité sociale et l’assurance chômage sont dans le collimateur des
projets du gouvernement.
Pour les communistes, au contraire, le moteur d’une société moderne, c’est de libérer le travail de chacun,
de permettre au salarié de se réaliser dans son activité
professionnelle, de réaliser un travail de qualité, qui soit reconnu et
dont il soit fier. Cela suppose de nouveaux droits pour les travailleurs
qui constituent une sécurité d'emploi et de formation pour contribuer
au développement de toute la société et de chacun-e.
Agir tout de suite
►Rendre
impossibles les licenciements boursiers, en créant un droit de veto
suspensif des plans de licenciements, assorti d’un droit de propositions
alternatives et d’un droit de saisine du crédit bancaire par des fonds
régionaux faisant levier sur les banques pour financer ces
contre-propositions.
►Limiter
les contrats précaires à 5 % des effectifs dans les grandes entreprises
et 10 % dans les PME, et lutter contre les temps partiels subis en
garantissant un plancher de 24 heures hebdomadaires.
►Abroger
les ordonnances travail et supprimer les mesures d’extension du travail
le dimanche. Sécuriser le contrat de travail pour qu’il définisse
obligatoirement les conditions d’emploi (salaire, durée, horaire, lieu
de travail...) sans possibilité de modification unilatérale par
l’employeur.
Changer de logique
Adopter une loi de sécurisation de l’emploi et de la formation, c'est le sens de la loi déposée par les député.e.s communistes à l'Assemblée nationale.
Cette loi porte une vision de l’entreprise au service de l’intérêt
général : « L’activité économique des entreprises de production de biens
ou de services, qu’elles soient privées ou publiques, à but lucratif ou
non, a pour finalité le bien-être des producteurs, la sécurité de
l’emploi et de la formation, la satisfaction des besoins des citoyens,
la préservation de l’environnement. Les choix de gestion des entreprises
sont guidés par ces buts qui priment toute autre considération ».
►Permettant à chaque salarié d’alterner périodes d’emploi et de formation choisie, sans perte de revenu ni passage par le chômage
►Restaurant
la hiérarchie des normes et donnant de nouveaux pouvoirs aux
travailleurs sur les choix d’investissement, de gestion et
d’organisation du travail
►Engageant la baisse progressive du temps de travail pour aller vers les 32 heures hebdomadaires sans baisse de salaire.
►Baisser
le coût du capital pour permettre des dépenses des entreprises en
salaires, qualifications, embauches, formation, recherche et
développement...
►De nouveaux pouvoirs aux travailleurs, notamment par des droits décisionnels des comités d'entreprise.
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