Contre la force et le fait accompli, le droit et la solidarité
avec le peuple palestinien
Le 6
décembre Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaitre officiellement
Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël et d’y transférer l’ambassade des États-Unis
Cette
décision unilatérale entérine la violation du droit international et des
résolutions de l’ONU, qui interdisent
l’annexion d’un territoire conquis par la force et qui reconnaissent la partie
Est de Jérusalem comme capitale du futur État de Palestine.
Pour
rappel, Il y a bientôt 70 ans Israël s’emparait de la partie Ouest de Jérusalem
en violation du plan de partage décidé par l’ONU. Il y a 50 ans, il occupait la
partie Est de Jérusalem avant de l’annexer et de prononcer la « réunification »
de Jérusalem avant de la décréter « sa capitale éternelle, une et
indivisible ».
En
reconnaissant Jérusalem comme capitale
d’Israël, soucieux de conforter son électorat extrémiste, Donald Trump affiche publiquement son mépris
du droit international et il affirme le soutien inconditionnel des États-Unis
aux politiques de l’État d’Israël, cautionnant la violence de
l’occupation, la colonisation galopante, les destructions, les arrestations,
les déplacements forcés de population, l’annexion de territoires, le maintien de la population de Gaza sous un
blocus inhumain, le refus du droit au retour des réfugiés. Il rejette toute approche de la question
israélo-palestinienne fondée sur le droit.
La communauté
internationale dont l’Union Européenne a, dans sa quasi-totalité, condamné
cette décision. Contrairement au gouvernement israélien et ses relais aux
États-Unis comme en France.
La France doit aujourd’hui prendre ses
responsabilités et répondre à la force par le droit : elle doit sans plus
attendre reconnaître l’État de Palestine dans les frontières d’avant juin 1967
avec Jérusalem-Est comme capitale.
Il faut en finir avec l’impunité
d’Israël : la France et l’Union européenne doivent passer des paroles de
condamnation de la colonisation de la Palestine aux actes et sanctionner Israël
tant que cet État ne respectera pas le droit international. Force doit revenir
au droit.
Les Palestiniens n’abandonneront pas leur
souveraineté sur Jérusalem-Est. Cet été ils ont fait reculer Netanyahu qui
entendait restreindre leur accès à l’Esplanade des mosquées. Aujourd’hui,
toutes générations confondues, ils répondent à la provocation de Trump par une
mobilisation populaire massive, réprimée violement par l’armée d’occupation.
En nous rassemblant ce samedi 16 décembre
nous leur envoyons un message de solidarité
de Grenoble
Rassemblement
samedi 16 décembre 2016 à 15 heures
Rue Félix
Poulat à Grenoble
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