Aéroports de Paris : un service public national
Macron tient particulièrement à son projet de privatiser les Aéroports de Paris (ADP) – Roissy-Charles-de-Gaulle/Orly et Le Bourget – où l’État reste actionnaire à 50,6 %. Il est vrai qu’il avait déjà suivi la privatisation des aéroports de Lyon, de Toulouse et de Nice. Et il avait avancé l’idée de privatiser ADP, alors qu’il était ministre de l’Économie, à deux reprises, en 2014 et 2015.
C’est ce que nous apprend un ouvrage récent de l’ancien secrétaire d’État (PS) aux Transports. À l’Élysée, le Président de la République a fait suivre ce dossier par son secrétaire général et par l’ancien trésorier d’En Marche.
Pourtant ce projet a suscité une très large désapprobation. Au point que 248 parlementaires de droite et de gauche, en avril dernier, dont les élus communistes, ont demandé la tenue d’un référendum d’initiative partagée (RIP) pour faire reconnaître le caractère de « service public national » des aéroports parisiens.
Le PCF avait dénoncé cette privatisation d’ADP, qualifiée d’ « erreur politique, stratégique et économique portant préjudice à toute la Nation ».
Le 9 mai, le Conseil constitutionnel a admis la recevabilité de ce référendum. C’est une claque magistrale pour le chef de l’État et « une décision favorable à la démocratie, s’était félicité le groupe communiste. (Elle) donne au peuple souverain toute la place qu’il mérite. »
Peu après la décision du Conseil constitutionnel, la Cour des comptes a émis des réserves sur l’utilisation des sommes dégagées par une privatisation…
ADP est ce qu’on appelle un actif stratégique : 100 millions de passagers par an, des rentrées d’argent pour la collectivité (173 millions d’euros l’an dernier), des moyens technologiques appréciés, une activité commerciale importante, des terrains et une réserve foncière… Le mensuel Le Monde diplomatique montre comment sont à la manœuvre divers réseaux, ceux de la Caisse des dépôts (proches de Macron), ceux de la République en marche (inféodés à Macron), le fonds Ardian (ami de Macron)… Il y a comme un fumet de conflit d’intérêt…
Le référendum doit faire obstacle à cette braderie.
La bataille, c'est à dire la collecte des 4,7 millions de signatures nécessaires dans un délai de neuf mois , est lancée.
Avec l’appui de ses forces militantes, le PCF entend y prendre toute sa part.
Quelque pistes pour parvenir à signer .
- Se munir de votre carte d’identité ou d’un passeport,
- En cas d ‘ « erreur 404 » , « Page non trouvée » etc, rafraîchir la page et perséverez.
- Désactiver éventuellement votre bloqueur de publicités.
- Les chiffres à coté de votre ville de résidence ou de naissance ne sont pas des codes postaux mais le code INSEE de la ville. Ne pas les modifier . En cas de doute, consulter le site suivant: correspondance code insee code postal
- Écrire tous vos prénoms et mettre un espace entre eux , pas de virgule ou de point.
- Utiliser le nom de jeune fille et non le nom d' épouse.
- Si besoin se référer à la carte d'électeur.
- Il faut mettre toutes les majuscules tout les tirets et accents y compris sur les majuscules ( par exemple Saint-Étienne).
- Pour les français nés en Algérie avant l’indépendance choisissez France comme pays dans le menu déroulant, puis choisissez « autre » dans le menu déroulant du département/région, et pour la ville tapez les premières lettres de votre ville de naissance, le menu déroulant vous proposera la bonne ville.
Il est également possible de déposer un soutien sur un formulaire papier auprès d'un agent de la mairie de la commune la plus peuplée de chaque canton en téléchargeant au préalable le formulaire sur le lien suivant :
Dans ce cas si vous avez fait enregistrer votre soutien par un agent de la commune ou du consulat:
- l'agent doit vous remettre le récépissé inclus dans le modèle défini par l'arrêté du ministre de l'intérieur. Vous devez conserver ce récépissé, preuve du dépôt de votre soutien
- l'agent dispose de deux jours pour enregistrer électroniquement votre soutien sur le site internet dédié. Une fois cet enregistrement réalisé, le ministère de l'intérieur dispose d'un délai de cinq jours pour valider ou rejeter votre soutien au regard des conditions législatives et règlementaires.
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