Sur l’ensemble du territoire, les luttes locales et sectorielles se développent :
forte mobilisation des personnels de la petite enfance le 11 mars ;
journée d’action des professions sportives le 10 mars, des infirmières le 11 ;
luttes nombreuses dans les collectivités territoriales sur l’emploi, les salaires, le service public, les conditions de travail, foisonnement des luttes dans les entreprises privées notamment sur les salaires et l’emploi ;
mobilisations dans différents secteurs professionnels du public comme du privé.
D’autres mobilisations sont programmées, en particulier dans le logement social le 31 mars, la petite enfance le 8 avril, la police municipale en mai-juin.
Ces luttes participent d’un climat revendicatif dynamique, qui atteste de la volonté des salariés de se battre pour gagner sur leurs revendications. Dans le même temps, la déroute de la majorité présidentielle au 1er tour des élections régionales exprime le fort mécontentement des salariés, de la population à l’égard de la politique économique et sociale du pouvoir en place.
Dans ce contexte, la construction du rapport de force, nourrie par les luttes en cours et à venir, doit franchir une étape le 23 mars.
La poursuite du processus de lutte au-delà du 23 mars est d’évidence nécessaire. Elle sera d’abord et avant tout fonction de la réussite de cette journée d’action.
La Fédération encourage donc ses syndicats à continuer le travail engagé pour aboutir à un grand 23 mars.
Elle appelle d’ores et déjà à créer partout les conditions d’assemblées générales des personnels dès le 24 mars et dans les jours qui suivent afin de débattre avec les agents des conditions de la poursuite de la mobilisation.
Montreuil, le 18 mars 2010
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