Le patron du
PCF ne privilégie pas pour autant une candidature interne et mise sur la
fête de l'Humanité pour tenter une dernière fois de rassembler les
forces situées à la gauche de la majorité.
Comme
chaque année désormais, la fête de l'Humanité qui s'ouvre ce vendredi
au parc de la Courneuve (Seine-Saint-Denis) sera l'occasion de voir
réunis les chefs de file de la gauche critique, en rupture de ban avec
les orientations du gouvernement. Mais ce rassemblement prend une
tournure particulière à l'approche de l'élection présidentielle et alors
que les déclarations de candidatures se multiplient à gauche. Le PCF,
qui semble la dernière formation politique d'ampleur à miser sur une
primaire de la gauche radicale, entend faire feu de tout bois pour
convaincre ses partenaires potentiels de se plier au jeu. S'il n'est
finalement pas entendu, le PCF aussi «a les moyens» de présenter son
candidat prévient ce mercredi Pierre Laurent sur France Info.
«Je vais proposer une nouvelle méthode à ces candidats qui vont tous
venir à la fête de l'Humanité: que chacun acte les points qui nous sont
communs», explique-t-il.
Le premier de ces points communs reste le mouvement social d'opposition à la Loi travail qui a marqué l'année 2016. Les responsables de sept organisations syndicales viendront participer aux débats le samedi, et Pierre Laurent espère renouer avec la dynamique observée dans la rue. Une table ronde doit également réunir Benoît Hamon, Cécile Duflot et Marie Noëlle-Lienemann et d'autres responsables du Front de gauche qui ont travaillé sur le sujet. «Ça montre bien que la mobilisation qui a eu lieu a changé le paysage syndical et politique (…) Et l'appel que je formulerai à la fête de l'Humanité continuera d'aller dans ce sens-là (celui d'une candidature unitaire, ndlr). C'est pour ça que j'ai invité tous ces candidats, qui d'ailleurs ont décidé de venir. Ils veulent dialoguer avec ce public qui n'attend que ça», veut croire Pierre Laurent. «Si ces forces vont unies à la bataille, elles sont quasiment assurées dans cette situation d'être en tête de la gauche et elles peuvent rouvrir l'espoir».
Et si la division devait finalement l'emporter, les communistes prendront quand même leur part dans l'affrontement. «Le Parti communiste a vocation à avoir un candidat et d'ailleurs, il a les moyens de la faire. (…) Le scénario que je privilégie, ce n'est pas une candidature communiste, il est celui de faire avancer une candidature commune», prévient le secrétaire national du PCF. Un ultimatum qui pourrait se concrétiser au mois de novembre, alors que EELV et le PS organisent leurs propres primaires, une fois les recours épuisés. Mais dans son parti, certains n'ont pas attendu et une trentaine d'élus ont déjà apporté leurs parrainages à Jean-Luc Mélenchon en vue de 2017. «Il y a un calendrier des décisions communistes et ces élus doivent en tenir compte. Moi je ne leur tiens pas la main», tance Pierre Laurent, agacé.
Le premier de ces points communs reste le mouvement social d'opposition à la Loi travail qui a marqué l'année 2016. Les responsables de sept organisations syndicales viendront participer aux débats le samedi, et Pierre Laurent espère renouer avec la dynamique observée dans la rue. Une table ronde doit également réunir Benoît Hamon, Cécile Duflot et Marie Noëlle-Lienemann et d'autres responsables du Front de gauche qui ont travaillé sur le sujet. «Ça montre bien que la mobilisation qui a eu lieu a changé le paysage syndical et politique (…) Et l'appel que je formulerai à la fête de l'Humanité continuera d'aller dans ce sens-là (celui d'une candidature unitaire, ndlr). C'est pour ça que j'ai invité tous ces candidats, qui d'ailleurs ont décidé de venir. Ils veulent dialoguer avec ce public qui n'attend que ça», veut croire Pierre Laurent. «Si ces forces vont unies à la bataille, elles sont quasiment assurées dans cette situation d'être en tête de la gauche et elles peuvent rouvrir l'espoir».
Le dernier recours du PCF
Jean-Luc Mélenchon sera bien présent lui aussi, et il a prévu de venir saluer l'ancienne ministre PCF Marie-Georges Buffet, qui a apporté son soutien à sa candidature sous la bannière de la France Insoumise. Pas de quoi apaiser les tensions qui persistent entre Pierre Laurent et lui. «Nous savons que si Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg ou un autre candidat de la gauche du Parti socialiste, un candidat écologiste et les communistes -qui ont vocation à dire des choses dans la bataille présidentielle - partent chacun de leur côté, nous n'avons aucune chance d'offrir une victoire possible à la gauche», prévient le chef de file du PCF.Et si la division devait finalement l'emporter, les communistes prendront quand même leur part dans l'affrontement. «Le Parti communiste a vocation à avoir un candidat et d'ailleurs, il a les moyens de la faire. (…) Le scénario que je privilégie, ce n'est pas une candidature communiste, il est celui de faire avancer une candidature commune», prévient le secrétaire national du PCF. Un ultimatum qui pourrait se concrétiser au mois de novembre, alors que EELV et le PS organisent leurs propres primaires, une fois les recours épuisés. Mais dans son parti, certains n'ont pas attendu et une trentaine d'élus ont déjà apporté leurs parrainages à Jean-Luc Mélenchon en vue de 2017. «Il y a un calendrier des décisions communistes et ces élus doivent en tenir compte. Moi je ne leur tiens pas la main», tance Pierre Laurent, agacé.
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