Après
de longues années de recul et d'affaiblissement de cette grande
entreprise nationale, la fermeture annoncée de l’établissement d’Alstom
Belfort est un désastre pour les 500 salariés. Un désastre pour un
territoire qui voit disparaître tout un pan de son histoire ouvrière et
industrielle. Elle est symptomatique de l’état catastrophique de
l’industrie de notre pays et d’une stratégie de niche qu’a incarné la
loi Macron et qui sacrifie la production au bénéfice des services. Notre
pays est en train de laisser détruire son savoir faire et sa culture
industrielle, et les dégâts peuvent devenir irréversibles.
Sans
industrie, la France ne pourra répondre aux besoins humains et au défi
des transitions écologiques, urbaines, démographiques et numériques.
Comment répondre aux besoins de mobilité, d’aménagement du territoire et
de réduction des gaz à effet de serre, sans industrie et production
ferroviaires, sans une coopération renforcée répondant aux objectifs de
services publics, entre une SNCF libérée des contraintes d’une
concurrence stérile et Alstom ?
Notre
pays a besoin d’une stratégie nationale de développement basée sur des
filières stratégiques, un continuum entre service et industrie, comme de
porter en Europe les principes de coopération entre sociétés de
transports ferroviaires et industries. C’est pourquoi l’État doit
prendre toutes ses responsabilités en empêchant la fermeture du site
d’Alstom, y compris en nationalisant Alstom en tant que groupe
stratégique pour l’avenir de notre pays.
Le Parti communiste français sera de toutes les initiatives pour empêcher cette nouvelle saignée industrielle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire