Le
conseil national du Parti communiste s’est réuni jeudi, à quelques
heures de la Fête de l’Humanité. Au cœur des échanges, l’épineuse
question de 2017.
A
la veille de la Fête de l’Humanité, la direction du PCF s’est
retrouvée, place du Colonel Fabien à Paris, pour une réunion de son
Conseil national. Décidés, face à l’horreur des crimes de masse de
l’été, à faire vivre la fraternité pendant trois jours, ses membres se
sont penchés, avant de gagner le site de la Fête pour son inauguration,
sur la rentrée politique marquée tant par le débat aux relents
identitaires qu’une partie des responsables politiques de droite comme
de gauche tentent d’imposer, que par la rentrée sociale et les échéances
de 2017.
« Rien ne serait plus dramatique que de laisser la droite, l’extrême droite et le gouvernement actuel nous dicter les termes du débat national », a, à ce propos, jugé la présidente du Conseil national, Isabelle De Almeida, estimant que le contexte contribue certes à « libérer les discours et les actes racistes », mais que les communistes ne sont « pas seuls » à « porter des pistes pour comprendre , permettre le débat pluraliste et proposer des réponses qui portent sur l'ensemble des causes qui conduisent à de tels actes de terreur », ni à «porter un discours d'accueil et de solidarité avec les réfugiés ».
D’ailleurs, alors que les candidatures se sont multipliées à gauche pendant l’été, c’est à nouveau au rassemblement à gauche en vue de 2017, qu’a appelé le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. « Le discours de rassemblement n’est pas un artifice conjoncturel pour résoudre un problème électoral. Si les forces progressistes restent divisées nous allons vers une situation très grave », a-t-il martelé, incitant à ne pas sous-estimer les conséquences d’un deuxième tour droite-FN mais aussi d’une Assemblée nationale qui ressemblerait au conseil régional de Paca.
Si différentes voix se font entendre au sein du PCF quant à l’issue de cette démarche – certains appelant à soutenir Jean-Luc Mélenchon, d’autres à désigner un candidat communiste, d’autres encore à accorder la primauté au message de rassemblement-, son conseil national devrait à nouveau se réunir le dernier week-end de septembre pour préparer la conférence nationale du 5 novembre prochain. Celle-ci « sera un moment d'échange, d'évaluation de notre démarche et de la situation politique, sur la campagne des législatives, de la désignation des candidat-es (pour cette échéance, NDLR), de débat sur les scénarios envisageables et de prise de décision concernant la candidature » pour la présidentielle, a précisé Isabelle De Almeida.
En attendant les militants communistes sont invités à investir les allées de la Fête de l’Humanité munis du questionnaire « Que demande le Peuple ? » dont la vocation est, non seulement de multiplier les interventions citoyennes, mais aussi de contribuer à la rédaction d’un « pacte d’engagement commun » qui pourrait unir à gauche autour d’objectif de progrès. Cette « grande consultation » se poursuivra finalement jusque mi-octobre avant qu’une restitution de ses résultats ne soit organisée, a-t-on annoncé hier.
« Rien ne serait plus dramatique que de laisser la droite, l’extrême droite et le gouvernement actuel nous dicter les termes du débat national », a, à ce propos, jugé la présidente du Conseil national, Isabelle De Almeida, estimant que le contexte contribue certes à « libérer les discours et les actes racistes », mais que les communistes ne sont « pas seuls » à « porter des pistes pour comprendre , permettre le débat pluraliste et proposer des réponses qui portent sur l'ensemble des causes qui conduisent à de tels actes de terreur », ni à «porter un discours d'accueil et de solidarité avec les réfugiés ».
D’ailleurs, alors que les candidatures se sont multipliées à gauche pendant l’été, c’est à nouveau au rassemblement à gauche en vue de 2017, qu’a appelé le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. « Le discours de rassemblement n’est pas un artifice conjoncturel pour résoudre un problème électoral. Si les forces progressistes restent divisées nous allons vers une situation très grave », a-t-il martelé, incitant à ne pas sous-estimer les conséquences d’un deuxième tour droite-FN mais aussi d’une Assemblée nationale qui ressemblerait au conseil régional de Paca.
Si différentes voix se font entendre au sein du PCF quant à l’issue de cette démarche – certains appelant à soutenir Jean-Luc Mélenchon, d’autres à désigner un candidat communiste, d’autres encore à accorder la primauté au message de rassemblement-, son conseil national devrait à nouveau se réunir le dernier week-end de septembre pour préparer la conférence nationale du 5 novembre prochain. Celle-ci « sera un moment d'échange, d'évaluation de notre démarche et de la situation politique, sur la campagne des législatives, de la désignation des candidat-es (pour cette échéance, NDLR), de débat sur les scénarios envisageables et de prise de décision concernant la candidature » pour la présidentielle, a précisé Isabelle De Almeida.
En attendant les militants communistes sont invités à investir les allées de la Fête de l’Humanité munis du questionnaire « Que demande le Peuple ? » dont la vocation est, non seulement de multiplier les interventions citoyennes, mais aussi de contribuer à la rédaction d’un « pacte d’engagement commun » qui pourrait unir à gauche autour d’objectif de progrès. Cette « grande consultation » se poursuivra finalement jusque mi-octobre avant qu’une restitution de ses résultats ne soit organisée, a-t-on annoncé hier.
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