En début de semaine, notre journal recueillait le témoignage de Madeleine Villeminot, étudiante grenobloise, qui a été celle qui avait brisé le silence lors du congrès national du Mouvement des Jeunes communistes de France (MJCF) à Paris, en se faisant la porte-parole de plusieurs victimes d’agressions sexuelles commises en marge de réunions militantes. Ces victimes ont, elles, témoigné sur les réseaux sociaux et dans de nombreux médias nationaux.
Et ce vendredi, la fédération iséroise du PCF a frappé un grand coup, en annonçant d’abord son « soutien sans failles aux victimes, qu’elles se soient exprimées publiquement ou non», puis en déclarant ceci : «Nous tenons à informer qu'un adhérent, originaire d'un autre département, arrivé en Isère durant l'été 2018, est aujourd'hui confronté à une accusation d'agression sexuelle datant de 2017. Dès son arrivée, des dispositions préventives claires ont été prises pour que cet adhérent n’occupe aucun poste à responsabilité. Par ailleurs, dès réception d’un avis du dispositif national de notre parti "Stop violence", notre nouveau secrétaire départemental Jérémie Giono a pris l’initiative de saisir la justice en informant le Procureur de la République de ces accusations, afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire ».
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