Au premier jour de l'examen de la réforme des retraites, les députés communistes ont déposé des tas de pétitions sur le pupitre de François Fillon dans l'hémicycle, provoquant une suspension de séance
Quittant leur siège dans l'hémicycle en pleine séance, les élus se sont approchés du ministre du Travail Eric Woerth, à qui ils ont remis des piles de documents pour témoigner de leur rejet de la réforme des retraites dont les députés entament ce jour l'examen. Après une interruption de quelques minutes, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a annoncé la reprise des débats.Les députés communistes avaient préparé leur coup. Après l’intervention de Daniel Paul (PCF), interpellant le gouvernement sur son «mépris intolérable» des manifestants, voilà les élus qui se lèvent comme un seul homme et fondent sur le pupitre de François Fillon, que le Premier ministre partage avec le secrétaire d’Etat au Parlement, Henri de Raincourt, et la Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie.
Les députés y déposent - balancent pour certains - des dossiers contenant les milliers de signatures (plus de 120 000 revendiquées par le PCF) de leur pétition lancée cet été contre la réforme des retraites du gouvernement. Brouhaha immédiat et brève suspension de séance. «Staliniens!», «facistes!», s’égosille-t-on dans les rangs de la droite.
Plus tard, Jean-François Copé, outré, réclame au minimum un rappel au règlement, voire une sanction. Le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand sermonne: «quand on a des arguments, on ne fait pas des coups de pub des coups de force comme les communistes»!
Plus tard, Jean-François Copé, outré, réclame au minimum un rappel au règlement, voire une sanction. Le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand sermonne: «quand on a des arguments, on ne fait pas des coups de pub des coups de force comme les communistes»!
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