- Un gouvernement économique pour la zone euro
- Une taxe sur les transactions financières
- La « règle d’or » budgétaire imposée dans toute la zone euro
- Un impôt sur les sociétés commun aux deux pays
Les marchés restent sur leur faim
Face aux mesures proposées par les dirigeants des deux premières économies de la zone euro, les marchés sont restés de marbre. Alors que la rencontre organisée à l’Elysée devait insuffler un vent de confiance chez les organismes financiers et les marchés, les inquiétudes quant à la dette publique et les chiffres de la croissance dévoilés mardi ont continué leur travail de sape démoralisateur. Le manque de clarté de certaines propositions a été reproché par les acteurs des marchés financiers, notamment concernant la « règle d’or ». Naturellement, l’annonce de la taxation des transactions financières, quoique très floue, a été mal accueillie dans les places boursières. Ainsi, mercredi, à l’instar des bourses de Tokyo (-0,55%) et de New York (-0,68% pour le Dow Jones), les Bourses européennes cédaient encore du terrain (Francfort : -1,07%, Londres : -0,02%, Paris : -0,06%). "La réunion entre les dirigeants allemand et français a échoué à atténuer les inquiétudes sur la crise de la dette en zone euro" réagissait Ker Chung Yang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.
Ni « euro-bonds », ni renforcement du fonds de secours européen
Le système des euro-obligations, ou euro-bonds, demandé avec insistance par Rome et Madrid, a été fermement exclu par Berlin. Ce système aurait permis de mutualiser les dettes des pays européens en émettant des titres obligataires communs. Nicolas Sarkozy a déclaré que ce système pourrait mettre en danger les pays stable de la zone euro. Il s’est plié à la ferme volonté de Merkel de ne pas pénaliser l’Allemagne, selon elle, en souscrivant à cette mesure. Egalement, un renforcement du fonds de secours européen (FESF) a été écarté, alors que cette mesure était attendue par les marchés. « Les inquiétudes des investisseurs ne vont probablement pas se dissiper de sitôt et la pression pourrait s'accroître à l'encontre des responsables européens » préviennent les stratégistes du Crédit Agricole CIB. Le chômage, lui non plus, ne risque pas de s'évaporer de sitôt.
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