"Convergences". C'est le leitmotiv de tous les visiteurs des partis de gauche en visite sur la Fête de l'Humanité ce samedi. Et ils sont nombreux à parcourir les allées du parc de la Courneuve.
En attendant Cécile Duflot (EELV), Benoît Hamon et Arnaud Montebourg (PS), tous trois acteurs de débats sur la Fête ce samedi soir, c'est Ségolène Royal qui a ouvert le défilé le matin. Accueillie par Pierre Laurent et jean-Luc Mélenchon, la candidate aux primaires socialistes a parlé de deux points de "convergence" avec le candidat du Front de gauche: sur "la réforme bancaire" - "les banques doivent obéir et cesser de commander" et "racketter les gens avec des tarifs bancaires exorbitants", ainsi que "l'interdiction des licenciements boursiers" qu'il faut "inscrire dans une loi" pour "remettre de l'ordre juste".
Martine Aubry a déclenché une autre cohue médiatique à son arrivée sur le stand du Conseil national du PCF. La candidate aux primaires PS a expliqué: "Pour un responsable de gauche, on doit être là où il y a la gauche. Et à la Fête de l’Humanité, il y a la gauche. Il faut une gauche avec toutes ses sensibilités, c'est la condition de la victoire." La maire de Lille a retrouvé les représentants des autres partis de gauche, comme le dirigeant d'Europe écologie Les Verts (EELV) Jean-Vincent Placé, et les partenaires du Front de gauche, Clémentine Autain (FASE), Christian Piquet (Gauche unitaire).
A tous ces dirigeants politiques, Pierre Laurent a fait "une offre publique de débat", partant du principe qu' "être uni ne veut pas dire être aligné". "Soyez de gauche", leur a t-il demandé, précisant: "L'Histoire jugera sévèrement ceux qui sont restés sur le quai à regarder leurs souliers." (à voir: Pierre Laurent: "Avant 2012, la Fête a une saveure particulière")
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