Pour le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, le résultat du référendum grec ouvre notamment la voie à une Europe plus "solidaire".
Les Grecs se sont prononcés pour le non à plus de 60% au référendum sur le plan d'aide à la Grèce, mais la dette du pays demeure. Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, réagit à ce résultat. Interview.
Que change ce vote d'après vous ?
- Beaucoup de choses. En affirmant clairement leur dignité et leur souveraineté, le peuple grec a adressé un message à tous les peuples européens. Aujourd'hui, il est possible de dire "non" à l'austérité tout en restant citoyen européen à part entière.
Alexis Tsipras entend retourner, dès ce lundi, à la table des négociations avec les créanciers. S'il sort politiquement renforcé de cet épisode, sa tâche n'est-elle pas désormais plus compliquée ?
- Tout était déjà compliqué. Les conditions de vie du peuple grec sont dramatiques depuis un long moment déjà. Les situations de tous les peuples européens, qui subissent une hausse continue de l'austérité et du chômage, le sont aussi. Ce résultat ouvre une nouvelle voie, celle de l'espérance et de la réconciliation de l'Europe avec les valeurs de solidarité.
Qu'attendez-vous de la rencontre entre François Hollande et Angela Merkel annoncée pour ce lundi ?
- Elle doit tenir compte du vote des Grecs. J'espère que François Hollande n'a pas en tête d'envoyer une nouvelle réponse de type "Rentrez dans le rang" au peuple grec. Les dirigeants européens doivent maintenant se montrer capables d'entendre le message.
De nouvelles perspectives s'ouvrent-elles pour la gauche radicale française ?
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