Le
Royaume Uni déclenche aujourd'hui la procédure officielle de sortie de
l'Union européenne. Les chefs d’États européens, réunis ce week-end à
Rome, ont refusé de voir la vérité en face : il n'y a pas d'avenir pour
l'union tant que les peuples seront mis en concurrence les uns contre
les autres. De leur côté, les partisans de l'éclatement de l'union
cachent combien le Brexit de Theresa May est une politique d'agression
commerciale qui nécessitera de nouvelles baisses de droits pour les
salariés britanniques, plus des cadeaux fiscaux aux entreprises et aux
banques.
Nous
demandons au gouvernement informations et transparence sur le contenu
des négociations du Brexit. La France doit obtenir des engagements pour
ses ressortissants établis au Royaume Uni, et en garantir aux
britanniques installés dans notre pays.
Notre
pays doit sans attendre porter la question de l'harmonisation sociale
et du développement commun à la table du Conseil européen. Ce n'est pas
avec le statut quo que pourra être évité le retour en force des
nationalismes, mais avec des avancées sociales nettes et applicables à
tous les européens.
Trois mesures d'urgence doivent être discutées au plus vite :
-
une augmentation des salaires dans toute l'Europe, en fonction du prix
de la vie et un plan d'harmonisation des droits sociaux à moyen terme
-
chaque pays doit être libre d'organiser le rétablissement d'un droit du
travail favorable aux salariés. La Grèce doit pouvoir rétablir ses
conventions collectives et la France revenir sur la loi travail.
-
une relance de l'investissement dans les services publics et la
transition écologique via un fonds de développement social et
environnemental
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