dimanche 2 avril 2017

BREXIT : Il n'y a pas d'avenir pour l'union tant que les peuples seront mis en concurrence


Le Royaume Uni déclenche aujourd'hui la procédure officielle de sortie de l'Union européenne. Les chefs d’États européens, réunis ce week-end à Rome, ont refusé de voir la vérité en face : il n'y a pas d'avenir pour l'union tant que les peuples seront mis en concurrence les uns contre les autres. De leur côté, les partisans de l'éclatement de l'union cachent combien le Brexit de Theresa May est une politique d'agression commerciale qui nécessitera de nouvelles baisses de droits pour les salariés britanniques, plus des cadeaux fiscaux aux entreprises et aux banques.

Nous demandons au gouvernement informations et transparence sur le contenu des négociations du Brexit. La France doit obtenir des engagements pour ses ressortissants établis au Royaume Uni, et en garantir aux britanniques installés dans notre pays.
Notre pays doit sans attendre porter la question de l'harmonisation sociale et du développement commun à la table du Conseil européen. Ce n'est pas avec le statut quo que pourra être évité le retour en force des nationalismes, mais avec des avancées sociales nettes et applicables à tous les européens.

Trois mesures d'urgence doivent être discutées au plus vite :
- une augmentation des salaires dans toute l'Europe, en fonction du prix de la vie et un plan d'harmonisation des droits sociaux à moyen terme
- chaque pays doit être libre d'organiser le rétablissement d'un droit du travail favorable aux salariés. La Grèce doit pouvoir rétablir ses conventions collectives et la France revenir sur la loi travail.
- une relance de l'investissement dans les services publics et la transition écologique via un fonds de développement social et environnemental


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