Les
jeux seraient faits. Tous les sondages prédisent désormais non
seulement la qualification d’Emmanuel Macron au second tour de la
présidentielle mais aussi une nette victoire contre Marine Le Pen, qui
installerait l’ancien associé de la banque Rothschild à l’Élysée pour
cinq ans. Alors que son mouvement En marche ! vient de souffler hier sa
première bougie, l’ancien ministre de l’Économie serait devenu « le vote
utile » contre le Front national, au point d’aveugler une partie des
électeurs de gauche, partagés entre un vote de conviction en faveur du
programme de Jean-Luc Mélenchon et le bulletin du « moindre mal » dès le
premier tour. Or ce sont eux qui peuvent encore inverser la vapeur. Eux
à qui il faut démontrer les conséquences désastreuses de cette version
néolibérale relookée que propose le fils spirituel de François
Hollande : une France première de la classe de l’Europe austéritaire,
eldorado du grand patronat et de la finance, où l’ubérisation de
l’économie achèverait les solidarités et les droits des salariés.
Lire notre décryptage.
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