Le
replay du meeting de Jean-Luc Mélenchon, le 2 avril à Châteauroux, vu
plus de 240 000 fois sur la chaîne Youtube du candidat. (Capture
d'écran)
En
meeting dimanche près de Châteauroux, Jean-Luc Mélenchon, en ascension
sondagière, a développé le volet santé du programme, l’Avenir en commun.
Dimanche de printemps en Région Centre. Lendemain de 1er avril, près de 3000 personnes ont préféré s’installer autour de Jean-Luc Mélenchon que d’aller titiller le carpillon. Un discours fleuve,
pas du tout tranquille, alors que le candidat à l’élection
présidentielle bénéficie d’une « vague » positive dans les sondages et
d’un flot continu de nouveaux « appuyants ». "Notre campagne est comme
le printemps. On ne soupçonne rien et, tout d’un coup, des bourgeons et
des fleurs éclosent.", résume t-il, jamais avare de métaphores
poétiques. Et cette marée montante, qui porte le projet des Insoumis,
l’homme a envie de la partager : « "Savourez la vague qui se lève !",
lance –t-il à la foule de jeunes et moins jeunes, qui semblent goûter
chaque tournure impérative, comme autant de gages d’engagement pour et
avec le peuple.
A chaque meeting, son sujet fouillé. Et c’est en luciole avisée par les chiffres et les professionnels du secteur dont il s’est entouré que Jean-Luc Mélenchon abordera la santé et la désertification médicale, ce dimanche. Plus d’une heure et demie de démonstration pointilleuse. Trop de Français renoncent aux soins. Ils sont 30%. Pourquoi ? Question financière et question de pénurie de médecins de proximité. Face à cela, la piste de la prise en charge intégrale des dépenses de santé par la solidarité nationale est avancée. Et évidemment, la question fatidique se pose : combien ça coûte ? Jean-Luc Mélenchon répond en politique : « Combien ça coûte ? Mais combien coûte de ne pas le faire ? Combien de vies perdues à cause de votre monde barbare ?"
Le candidat ne dédaigne pas néanmoins faire part des études menées par son équipe qui chiffrent la mesure à 16 milliards d’euros (histoire de rappeler qu’il n’est pas tout seul, aux mauvaises langues). Et c’est alors qu’il faut en venir aux moyens de trouver cette somme. « C’est même 21 milliards, qu’on peut récupérer ! » en supprimant les dépassements d’honoraires des médecins, en baissant le prix des médicaments… Quant aux déserts médicaux (et le secteur de Châteauroux sait ce que cela signifie), il est question de « relocaliser » l’offre de soins, de supprimer le numerus clausus pour former des milliers de médecins, y compris en rémunérant les étudiants en médecine pour, en contrepartie, pouvoir influer sur le choix du praticien à s’installer à tel ou tel endroit déficitaire pendant dix ans.
Mais ce n’est pas en quelques lignes que l’on résume un programme santé complet signé Mélenchon. Un des livrets thématiques élaboré pour la campagne reprend l’essentiel de ce volet.
Au passage, il est un jeu réputé utile pour entretenir les méninges : « le memory ». Vous savez, ces petites cartes que l’on retourne pour mieux les associer et gagner. Avez-vous testé le « Memory insoumis » ?
A chaque meeting, son sujet fouillé. Et c’est en luciole avisée par les chiffres et les professionnels du secteur dont il s’est entouré que Jean-Luc Mélenchon abordera la santé et la désertification médicale, ce dimanche. Plus d’une heure et demie de démonstration pointilleuse. Trop de Français renoncent aux soins. Ils sont 30%. Pourquoi ? Question financière et question de pénurie de médecins de proximité. Face à cela, la piste de la prise en charge intégrale des dépenses de santé par la solidarité nationale est avancée. Et évidemment, la question fatidique se pose : combien ça coûte ? Jean-Luc Mélenchon répond en politique : « Combien ça coûte ? Mais combien coûte de ne pas le faire ? Combien de vies perdues à cause de votre monde barbare ?"
Le candidat ne dédaigne pas néanmoins faire part des études menées par son équipe qui chiffrent la mesure à 16 milliards d’euros (histoire de rappeler qu’il n’est pas tout seul, aux mauvaises langues). Et c’est alors qu’il faut en venir aux moyens de trouver cette somme. « C’est même 21 milliards, qu’on peut récupérer ! » en supprimant les dépassements d’honoraires des médecins, en baissant le prix des médicaments… Quant aux déserts médicaux (et le secteur de Châteauroux sait ce que cela signifie), il est question de « relocaliser » l’offre de soins, de supprimer le numerus clausus pour former des milliers de médecins, y compris en rémunérant les étudiants en médecine pour, en contrepartie, pouvoir influer sur le choix du praticien à s’installer à tel ou tel endroit déficitaire pendant dix ans.
Mais ce n’est pas en quelques lignes que l’on résume un programme santé complet signé Mélenchon. Un des livrets thématiques élaboré pour la campagne reprend l’essentiel de ce volet.
Au passage, il est un jeu réputé utile pour entretenir les méninges : « le memory ». Vous savez, ces petites cartes que l’on retourne pour mieux les associer et gagner. Avez-vous testé le « Memory insoumis » ?
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