Cet
acquis social, détricoté par les réformes de 2010 et 2013, ne fait plus
consensus. Tandis que Benoît Hamon renonce à revenir sur les
régressions de la dernière décennie, Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens
reprennent le flambeau de ce marqueur de progrès.
Faudra-t-il,
demain, tous travailler plus longtemps pour préserver notre protection
sociale, ou, au contraire, rétablir la retraite à 60 ans
participerait-il d’un progrès social autant qu’économique en libérant
des emplois utiles aux jeunes en même temps que cela permettrait un
meilleur partage des gains de productivité ? Alors que les retraités
manifestent aujourd’hui pour leur pouvoir d’achat, la question traverse
les prochaines élections, la présidentielle comme les législatives, qui,
seules, détermineront une majorité parlementaire capable de ratifier les
lois. Jusqu’à la réforme Fillon de 2010, toute la gauche ou presque
défendait l’acquis social voté par la majorité PS-PCF en 1982. Mais
seuls Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens reprennent désormais le fl
ambeau : la retraite à 60 ans pour tous, c’est possible. Après un
quinquennat de nouvelles régressions, Benoît Hamon a jeté l’éponge sur
ce sujet, et, pendant que le FN tente de piéger les électeurs avec des
promesses qu’il n’a pas l’intention de tenir, Macron et Fillon veulent
ouvrir grande la porte aux fonds de capitalisation.
Lire le suite :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire