Répondant à l'appel de Marwan Barghouthi, les prisonniers politiques palestiniens de toutes tendances politiques
se préparent à une grève de la faim de masse le 17 avril prochain à
l'occasion de la journée internationale de solidarité avec les
prisonniers palestiniens.
Ce
mouvement de grève constitue "une réponse aux violations incessantes
des droits fondamentaux des prisonniers qui sont mal traités" alors même
que les négociations avec l’administration pénitentiaire, pour qu’enfin
le respect des droits et de la dignité des détenus soit conforme au
droit international et aux conventions de Genève, sont au point mort.
Leurs
revendications concernent la fin des interdictions et des interruptions
des visites familiales, des soins médicaux appropriés, de la négligence
médicale délibérée, ainsi que la libération des prisonniers malades, en
particulier les personnes handicapées et celles atteintes de maladies
incurables.
Les
prisonniers réclament un traitement humain lors des longs transferts au
tribunal ou à la clinique et la fin de la mise à l’isolement. Ils
demandent en outre la fin de la détention administrative illégale subie
par plus de 536 prisonniers dont six mineurs, deux femmes et neuf
députés qui croupissent en prison sans qu’il n’y ait aucune charge et
sans aucun procès pendant des périodes de 4 à 6 mois renouvelables à
l'infini au mépris des conventions de Genève.
A
ce jour, il y a 6 500 prisonniers dans les geôles de l'occupant
israélien, parmi lesquels 300 enfants mineurs dont la moitié ont moins
de 16 ans.
Le
ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a redit sur France
Inter lundi 10 avril au matin que la France continuait à travailler à
une solution politique. Dès lors qu’attend-il pour intervenir auprès du
gouvernement israélien sur la question des prisonniers politiques ?
Qu’attend-il pour réaliser enfin la promesse de François Hollande que la
France reconnaisse l’État palestinien ?
En
ce jour de solidarité internationale, le Parti communiste français
s’associe aux pacifistes du monde entier pour exiger la satisfaction des
revendications des grévistes de la faim et la libération immédiate de
tous les prisonniers politiques palestiniens.
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