mercredi 30 avril 2014

Marie-Christine Vergiat, candidate du Front de gauche dans le Sud-Est, a lancé sa campagne.

«L’Europe de la finance ça suffit, place au peuple », lance Marie-Christine Vergiat, députée européenne et tête de liste Front de gauche dans la circonscription Sud-Est au scrutin du 25 mai. Après le démarrage de sa campagne à Avignon et avant une conférence à Marseille, le 5 mai, elle était hier matin à Lyon. « Il faut rompre avec la philosophie des traités actuels, proposer des alternatives et en finir avec les politiques austéritaires votées par la droite mais aussi par les socialistes et les Verts, dénonce-t-elle. La tentative de taxation des transactions financières votée en 2010 par le Parlement européen est un exemple éclairant : elle devait rapporter 200 milliards d’euros, puis, de votes en négociations, le projet n’est plus que de 1 milliard. Les politiques au service des intérêts financiers n’ont que trop duré. »
Le « regard sur l’autre » est le fil conducteur que déroule Marie-Christine Vergiat, notamment dans son livre Pour une Europe de l’égalité et de la citoyenneté qu’elle vient de publier chez Arcane 17 (114 pages, 9 euros). « Depuis 1958, l’égalité salariale entre les hommes et les femmes est indiquée dans les traités, mais nous constatons toujours des écarts importants, et la France se situe au milieu du peloton, s’emporte-t-elle. Que ce soit dans le domaine social ou dans la lutte contre les discriminations, nous devons au minimum obtenir des clauses de non-régression des droits et, mieux, tendre à rejoindre les statuts les plus positifs. »

Sur ces questions, comme sur celles des droits des migrants, « on sera le meilleur rempart aux idées nauséabondes de l’extrême droite en étant à l’offensive. La question n’est pas de craindre ce que pourrait penser un électorat, mais d’avoir du courage politique ».

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