Barack Obama vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix pour ses efforts en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération entre les peuples. Ce prix suscite de l’étonnement et de l’incompréhension.
On comprend que son engagement déclaré pour le désarmement nucléaire puisse soulever un espoir, comme ses déclarations en faveur d’une solution politique au Proche Orient.
Mais pour l’instant, malgré les engagements pris et les grands discours, rien de positif n’est intervenu.
Des négociations internationales décisives vont s’engager. Il est indispensable que toutes les puissances nucléaires, en particulier les États-Unis, mais aussi la France, participent réellement au désarmement. Il faut maintenant passer de la parole aux actes. Le nouveau Prix Nobel de la paix est aussi devant des enjeux majeurs autour de la sécurité internationale et des crises, avec notamment la question de la Palestine et l’Afghanistan.
Barack Obama est au pied du mur.
Pour assumer cette reconnaissance internationale prestigieuse, il devra prendre les initiatives déterminées, conformes à la Charte et aux résolutions de l’ONU et aux droits des peuples concernés. De telles initiatives ont singulièrement manqué jusqu’ici et les reculs constatés provoquent de sérieuses préoccupations. Les crises du Moyen Orient ont atteint un degré de gravité inquiétant et des impasses dramatiques.
C’est l’avenir de la sécurité et des relations internationales qui est en jeu. Barack Obama est devant des choix urgents et cruciaux, et ceux qui viennent de le couronner le rappellent finalement à ses engagements et donc à sa responsabilité. Pour ce qui est au niveau intérieur Obama a fort à faire pour construire une forme de Sécurité Sociale. Notre système français mis en place par le communiste Ambroise Croizat est un modèle à suivre pour les américains.
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