"Ce sera l'Ile-de-France et rien d'autre", a-t-il affirmé à l'AFP au terme de la convention nationale du PG, samedi et dimanche.
Le PCF refuse de lui donner la tête de liste dans la région capitale sous la bannière du Front de gauche (FG) qui réunit PCF, PG et Gauche unitaire.
"On discute à l'ancienne avec le PCF, avec la calculette", a ironisé l'eurodéputé qui préfère "affronter Huchon et sa gauche démocrate" plutôt que de se présenter dans une autre région.
Devant un parterre de 500 militants, celui qui fut sénateur PS de l'Essonne a rappelé son ambition de "constituer un bloc politique qui passe devant et en tête de la gauche".
Il a multiplié les appels du pied aux militants du Nouveau parti anticapitaliste qu'il invite à intégrer le PG, mais aussi des Verts, ayant proposé à Europe Ecologie un "accord préalable" de rassemblement entre les deux tours de scrutin. Il doit rencontrer mardi la numéro un des Verts Cécile Duflot.
Le Front de gauche doit présenter des candidats dans au moins 17 régions. "Il va manquer cinq régions où le PCF pourrait s'allier au PS", déplore Jean-Luc Mélenchon qui envisage "des formules d'unions entre le PG et d'autres partis de gauche, voire avec des associations locales".
Dans son discours de conclusion, il a proposé aux communistes "une alliance durable pour les trois élections qui suivront les régionales: cantonales, présidentielle et législatives, car le Front de gauche est un bien commun".
"Je ne veux pas qu'on me saoule avec des histoires d'ambition personnelle", a-t-il martelé avant de préciser: "les discussions à gauche ne doivent pas se faire sur la base du mépris".
A l'occasion de cette convention, le PG a présenté son nouveau logo, dans lequel a été introduit du vert et qui porte la formule: "écologie, socialisme, république.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire