Retour sur les universités d'été qui ont marqué ce week-end à gauche, la rentrée politique sous le signe de l'opposition à Nicolas Sarkozy avec les deux rendez-vous forts des 4 et 7 septembre..
Dans l'Humanité de lundi,retour en reportages et analyses sur un week-end de rencontres et d'universités d'été à gauche. La question du jour : Quelles sont les conditions d'un succès de la gauche en 2012 ?"La gauche doit faire ses preuves dans la pratique des luttes immédiates - les retraites, l'école, les libertés publiques, les salaires. - et permettre aux citoyens d'être coauteurs des projets politiques", écrit Patrick-Apel Muller dans l'éditorial.
Martine Aubry a promis sur un ton offensif une "alternative crédible" à Nicolas Sarkozy, en clôture de l'université d'été du parti, requinqué par l'unité affichée. "Nous serons prêts pour 2012 et nous ne décevrons pas", a affirmé la numéro un du Parti socialiste, dans un discours visant à bâtir "Une autre France". Elle aussi proposé l'élaboration d'un plan sur la sécurité face "à l'échec complet" de la politique menée par le gouvernement, promettant que dans ce domaine les socialistes seront "efficaces". Ce "plan pour rétablir la sécurité", qui sera annoncé le 2 octobre, fondé sur la "prévention", la "dissuasion", la "sanction", car "pour avoir des résultats, il faut une autre politique".
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a clot l'université d'été du parti en appelant à se mobiliser les 4 et 7 septembre prochains face à la "stratégie de pousse-au-crime" de Nicolas Sarkozy, qui en "petit frère des riches" n'ayant "depuis des semaines, plus un mot pour l'emploi, mène une "guerre sociale contre l'ensemble du monde du travail". Il a aussi rappelé qu'un "pacte d'union populaire", sorte de "programme partagé" à gauche, serait lancé à la Fête de L'Humanité. "Pour remettre au centre de gravité de la gauche les défis dont elle n'aurait jamais dû se détourner", pour obtenir une "majorité de gauche" en 2012.
Le président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a appelé dimanche en Isère au "rassemblement des forces de l'autre gauche" et souhaité faire de la journée d'action du 7 septembre sur les retraites "le plus grand rapport de force que le pays n'a jamais vu". "Oui, nous voulons la retraite à 60 ans (...) Nous voulons et si nous osons nous l'aurons", a déclaré de son côté Jean-Luc Mélenchon dans son discours de clôture des Rencontres d'été de son parti, baptisées "Remue-méninges", à Saint-Martin-d'Hères (Isère). "Nous avons le devoir de nous rassembler. Et le premier rassemblement c'est la fête de l'Humanité. Ce jour-là commence la discussion d'un programme partagé entre le parti communiste, le parti de Gauche et les formations qui veulent bien se joindre à la discussion de ce programme", a-t-il souligné.
Retrouvez lundi un numéro spécial Universités d'été de l'Humanité.
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