«Rien n’est joué pour les retraites, le 7 septembre, imposons nos revendications. » À l’issue de la réunion de l’intersyndicale hier au siège de la FSU, les syndicats CGC, CFDT, CFTC, CGT, FSU, Unsa, et Solidaires ont confirmé à la fois leur rejet de la réforme des retraites Sarkozy-Woerth et leur détermination à la combattre par la mobilisation des salariés. FO, qui confirme s’associer à la journée du 7 septembre, n’a pas signé le texte unitaire. « Il n’est à aucun moment question de demander le retrait du projet de réforme », se plaint Michèle Biaggi, sa représentante.
On ne pouvait pas s’attendre à des décisions spectaculaires, mais en se réunissant dès le 23 août les syndicats ont déjà marqué un point. « On a resitué le débat sur le terrain du social et de l’économie, ce terrain qui reste la préoccupation numéro 1 des Français », assurait Bernadette Groison, secrétaire nationale de la FSU, avant même la réunion d’hier soir.
faire réfléchir les parlementaires
Les sept organisations syndicales ont renouvelé leurs critiques du projet de réforme des retraites. « Cette réforme ne répond pas aux enjeux actuels », dénoncent-elles. Elles ont mesuré le succès de leur journée nationale du 24 juin. Les initiatives de l’été ont confirmé la disponibilité des salariés pour la mobilisation sur les retraites. Elles misent donc sur un succès exceptionnel de la journée interprofessionnelle, capable de bousculer les lignes, de faire réfléchir les élus durant le débat parlementaire.
Il leur faudra aussi pour cela ne pas rater l’après-7 septembre, et ce n’est pas le moins délicat. L’intersyndicale se retrouvera le 8 septembre pour envisager la suite des mobilisations. Un rendez-vous est déjà fixé pour une manifestation européenne le 29 septembre à l’appel de la CES. On sait que FO et l’union syndicale Solidaires seraient favorables à des mots d’ordre de grève générale. Pour la CGT, « attendre le 29 septembre ne correspondrait pas aux nécessités du calendrier parlementaire ».
les syndicats décidés à maintenir la pression
La centrale de Bernard Thibault penche pour une consultation sans délai des salariés dans les entreprises. On verra si un mot d’ordre national unitaire se dégage au lendemain du 7 septembre. Mais on peut déjà dire que le rendez-vous du début septembre ne ressemblera pas à un baroud d’honneur. « Nous déciderons des suites à donner rapidement à la mobilisation », assurent les syndicats, qui ne sont pas décidés à relâcher la pression.
Grenoble : 10h gare Sncf
Bourgoin : 10h parking Diederich
La Tour du Pin : 10h ZI des Vallons de La Tour
Roussillon : probablement 10h place de la République
Vienne : 14h30 Champ de Mars
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