Le jeu de Poker-menteur de Wolfgang Schauble et du FMI sur le versement des prêts promis à la Grèce a assez duré.
Si
la Grèce, à contrecœur, a appliqué l'accord de juillet 2015, au prix de
conséquences dramatiques pour la vie des Grecs et la démocratie ; les
créanciers, feignant un désaccord entre eux, mettent aujourd'hui des
conditions au respect de leurs engagements. Ils demandent de nouvelles
mesures d'austérité à hauteur de 2 % du PIB et portent cette exigence
folle d'un excédent budgétaire de 3,5 % du PIB.
Qu'ils
souhaitent provoquer une nouvelle crise ou tirer encore plus profit de
la situation en bloquant les discussions sur la dette, cette posture
extrémiste ne peut être soutenue par la France.
Une
position juste serait d'exiger le respect de leurs engagements par les
créanciers, et non de mettre ceux-ci sur un pied d'égalité avec la
République Hellénique, en demandant à chacun de faire des efforts, comme
l'a fait Pierre Moscovici, au nom de la Commission européenne.
Avant
l'Eurogroupe du 20 février, le gouvernement français doit prendre
clairement parti et demander le versement des sommes dues au peuple
grec, sans condition.
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