Le
PCF dénonce l’offensive lancée par le gouvernement réactionnaire et
autoritaire polonais pour détruire la mémoire d’une Pologne
progressiste, usant de son bras armé, l’institut de la Mémoire
nationale. C’est ainsi que ce gouvernement cherche à effacer le souvenir
de ces milliers d’ouvriers polonais qui ont participé à la Résistance
française.
A
Wałbrzych, dans le bassin minier de Basse-Silésie, il menace de
débaptiser la rue qui porte le nom d’une famille de résistants
communistes, la famille Burczykowki. Les membres de cette famille ont
combattu pour la liberté dans les rangs des FTP en France, à Sallaumines
(Pas-de-Calais) ; ils ont participé à la grande grève des mineurs du
bassin minier du Nord-Pas-de-Calais en 1941 contre l’occupant nazi avant
d’être déportés ou exécutés par la Gestapo. Le gouvernement polonais
attaque également la mémoire des ouvriers rentrés en Pologne après la
guerre pour participer au gigantesque effort de reconstruction dans
l’espoir de bâtir un pays meilleur, qui avaient tenu baptiser cette rue
de leur nom.
Le
PCF participe activement au mouvement de protestation qui se développe à
Sallaumines et dans la région contre cette insulte à la mémoire de la
résistance communiste. Il est pleinement solidaire des initiatives
prises en Pologne pour résister à cette offensive mémorielle qui attaque
l’histoire de l’ensemble de la Pologne progressiste. Elle est un
élément de l’attaque tous azimuts que lance le gouvernement du PiS
contre les droits, le pluralisme et l’état de droit. Le PCF appelle
l’ambassade de France en Pologne et le réseau des Alliances françaises à
protester contre cette négation des liens de solidarité entre les
peuples français et polonais.
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