Sortir de l’austérité et de la précarité, combattre les inégalités et les discriminations, maîtriser la révolution numérique et informationnelle, engager la transition écologique, développer les services publics ... une telle politique nécessite de changer l’utilisation de l’argent ! Le PCF propose des mesures concrètes qu’une majorité de gauche pourrait mettre en œuvre immédiatement à l’appui des luttes sociales.
De l’argent à gogo pour les profits ...
220
milliards d’euros : c’est le montant annuel de l’argent public utilisé
pour réduire les « charges » sociales et fiscales des entreprises en
France (du crédit d’impôt compétitivité emploi aux exonérations de
cotisations patronales) !
... et zéro résultat pour l’emploi et la croissance !
Avec
tout cet argent, le chômage devait baisser, les entreprises devaient
relancer l’investissement, la croissance devait repartir ... La réalité
est tout autre.
+
1,1 million d’inscrits à Pôle emploi en 4 ans. 9 millions de pauvres en
2016. Et la précarité de l’emploi comme norme : 87 % des déclarations
d’embauches en particulier des jeunes sont des CDD ! L’investissement ne
repart pas et la croissance reste atone.
Les
travailleurs et citoyens valent mieux que l’insécurité sociale et les
sacrifices à l’infini qui ne servent que les intérêts financiers de
quelques-uns !
Stop à l’évasion fiscale !
60 à 80 milliards d’euro : c’est le montant annuel de l’évasion scale en France. Les
communistes veulent mettre un terme à ce scandale. Alain et Éric
Bocquet, parlementaires communistes, formulent des propositions inédites
dans leur livre, comme la proposition d’une COP fiscale mondiale à l’image de la COP 21 qu’ils viennent de faire adopter à l’Assemblée nationale !
Prenons le pouvoir sur l’argent ! Avec leur projet la France en commun les communistes proposent :
Au niveau local
Assurer un droit d’accès des salariés-citoyens et des élus à des informations détaillées sur l’utilisation de l’argent par les banques et sur les aides publiques aux entreprises.
Donner
pouvoir à des fonds régionaux pour l’emploi et la formation d’utiliser
l’argent des aides publiques actuelles pour que les banques accordent des crédits aux entreprises sur critères sociaux et écologiques.
Organiser le contrôle démocratique sur le territoire de l’utilisation effective de cet argent public par les entreprises.
Au niveau national
Nationaliser la Société générale et BNP-Paribas et les intégrer à pôle public nancier pour répondre aux besoins humains.
Créer un fonds national pour l’emploi et la formation chargé d’assurer la cohérence nationale des fonds régionaux.
Refondre par la loi le statut des banques coopératives et mutualistes et redéfinir la place des échelons nationaux pour garantir le pouvoir des sociétaires dans les caisses locales.
Réformer
la fiscalité des entreprises en augmentant l’impôt pour les entreprises
qui privilégie les profits financiers et en le diminuant pour celles qui
respectent des critères sociaux (niveau de rémunération des salariés
par exemple) et écologiques (conséquences de l’activité sur
l’environnement).
Au niveau européen et mondial
Placer
la BCE au service de l’emploi et de l’économie réelle en l’autorisant à
alimenter un fonds de développement économique social et
environnemental servant à financer l’expansion des services publics dans
toute l’Europe.
Engager le combat pour une monnaie commune mondiale au service de projets de développement sur l’ensemble de la planète.
Des pouvoirs nouveaux dans les entreprises
Créer
un droit de veto au CE sur les décisions des employeurs en matière de
licenciement et obliger légalement l’employeur à tenir compte des
propositions alternatives des salariés.
Instituer les moyens légaux d’obliger les banques à nancer ces propositions alternatives.
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