À l’aube du 74e anniversaire de la libération de Villard-Bonnot, le 24 août 1944 (la place de Brignoud où est érigé le monument aux morts est ainsi désignée), on relève sur la liste des voies communales une rue de la Résistance et d’autres rappelant des lieux entrés dans l’histoire comme symboles de cette résistance au nazisme (allée du Vercors, rue de Stalingrad) et, évidemment, d’autres encore en référence aux combats et à la lutte de Villardiens tels le Commandant Evreux (Alphonse Manhaudier), Robert-Huant (alias Le Chat) et René-Bœuf (alias Fontaine) dont le complexe sportif de Brignoud porte le nom.
Par ailleurs, le lycée de la ville est le lycée Marie-Reynoard, une héroïne de la Résistance grenobloise (née à Bastia en 1897 et décédée à Ravensbrück (Allemagne) en janvier 1945). Agrégée de lettres, elle enseignait au lycée Stendhal de Grenoble.
On recense également des “nationaux” comme Missak Manouchian (mort fusillé à 37 ans au fort du Mont-Valérien, le 21 février 1944, poète français d’origine arménienne, militant communiste responsable de la section arménienne de la MOI et résistant commissaire militaire des FTP-MOI de la région parisienne), Désiré Granet (secrétaire de la fédération CGT du papier carton pendant le Front Populaire de 1936, fusillé avec 21 autres résistants communistes à Châteaubriant, le 22octobre 1941, en même temps que le jeune Guy Mocquet), ou encore Lucette Olivier (âgée de 19 ans, jeune ouvrière en soie à l’usine de Frayol au Teil en Ardèche, militante des jeunesses communistes, engagée très tôt dans la Résistance et tombée sous les balles nazies dans la nuit du 13 au 14 juillet 1943 appelant la population du Teil à célébrer, devant le monument aux morts, la fête nationale du 14 juillet).
Sans oublier, évidemment, la rue dédiée au Colonel Fabien (Pierre Georges), engagé dans les Brigades internationales à 17 ans, chargé par le Parti communiste de monter le premier groupe armé de résistance, réalisant, lui-même, à titre d’exemple, ce qui est considéré comme le premier attentat meurtrier contre les troupes d’occupation en tuant le 21 août 1941 un officier de la Kriegsmarine au métro Barbès – Rochechouart avant de participer à la libération de Paris. Il entre ainsi dans l’histoire.
Et puis, comme un vœu, une volonté, un autre combat, la commune a donné le nom de rue de la Paix à une de ses voies.
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