En Allemagne, certains représentants
politiques empruntent une pente dangereuse. C’est le cas de Sarah
Wagenknecht, ancienne présidente du groupe Die Linke (gauche radicale)
au Bundestag, qui vient de créer un mouvement populiste anti-migrants, «
Aufstehen ». Honte à elle et à tous ceux qui, se prétendant de gauche,
adoptent un discours anti-migrants. Je salue nos camarades de Die Linke
qui ne cèdent pas à cet appel à adopter le même discours que l’extrême
droite s’agissant des questions migratoires.
Faire des réfugiés les boucs émissaires de
la crise est une ignominie sans nom. Pendant ce temps-là, les
capitalistes qui pratiquent le nomadisme sur fond de dumping social et
fiscal dans une totale impunité peuvent continuer à délocaliser et à
broyer vies et territoires en toute tranquillité.
Les progressistes d’Europe ont mieux à
faire que plagier les arguments éculés de l’extrême droite selon
lesquels les étrangers nous volent notre pain ou font baisser nos
salaires. Il nous faut au contraire consacrer notre énergie à trouver
des issues positives à la crise de l’accueil que vit l’Europe depuis
trois ans. C’est ce à quoi s’emploie le PCF, en proposant d’une part
d’ouvrir des voies légales pour permettre l’arrivée en bonne condition
des réfugiés qui fuient la guerre et la misère, et d’autre part qu’une
clé de répartition européenne impose à l’ensemble des vingt-sept de
prendre part à l’accueil et au devoir de solidarité.
Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes
Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes
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