Le
Président de la République vient d’annoncer des mesures censées
redresser l’état catastrophique de la santé dans notre pays, politique
dont il porte en partie la responsabilité.
Si
la suppression du Numerus Clausus ou de la T2A est une revendication
que le PCF porte depuis longtemps, les propositions de Monsieur Macron,
sous couvert de modernisation de notre système de santé, ne répondent
pas aux besoins des populations et des territoires. Les Hôpitaux sont en
État d'urgence.
Dans
le plan d’urgence présenté lors de la Fête de l’Humanité, le PCF
réclamait l’arrêt des restructurations hospitalières, la création dès
2019 de 100 000 nouveaux emplois hospitaliers pour répondre à la
souffrance des personnels et des malades. A la place, le Président
annonce, pour toute la France, 4000 postes d’assistants médicaux dans la
médecine de ville et rien pour l’Hôpital.
"Notre système de santé ne pêche pas par un sous-financement". Aberrant quand on sait que tous les clignotants sont au rouge, car l’hôpital public est rongé par l’austérité.
L'Hôpital
a besoin de 4 milliards pour simplement maintenir l'offre de soins
existante à son niveau actuel. Au lieu de cela Emmanuel Macron nous vend
un léger desserrement du verrou de l’ONDAM (objectif national des
Dépenses d’Assurance Maladie) de 400 millions d’euros en 2019.
Quant
aux EHPAD, à peine évoqués, ils auraient besoin de 100 000 emplois par
an pendant 3 ans, d’un plan de formation et d’investissement à la
hauteur des enjeux de société que représente le vieillissement de la
population.
Ce
plan tout en apportant, ici et là, quelques rectificatifs au désastre
sanitaire, conséquence des politiques successives, est loin de répondre
aux attentes formulées par nos Parlementaires, lors de leur Tour de
France des Hôpitaux et des EHPAD.
Le
PCF continuera à se mobiliser avec toutes celles et tous ceux qui
luttent pour un système de santé accessible à toutes et à tous sur
l’ensemble du territoire.
https://youtu.be/83xxsqaBTcU
Depuis
le 10 janvier dernier, les parlementaires communistes, député-es comme
sénat-eur-rices, parcourent la France pour aller à la rencontre des
personnels hospitaliers. Le constat est sans appel : les personnels sont
usés, les services sont en sous effectif, les lits manquent et les
moyens sont insuffisants. Nous assistons à une véritable catastrophe
sanitaire.
Alain
Bruneel, député du Nord, a produit le clip "Etat d'urgence" pour
soutenir les luttes du service public de la santé. Un slam écrit et
interprété par Ugo Dess.
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