Après l’appel de Marie-George Buffet, puis celui d’Ivry, Denis Masseglia, Président du CNOSF, vient, à son tour, de lancer une pétition nationale pour une augmentation des moyens dédiés au sport. Depuis de trop nombreuses années le sport est considéré comme la cinquième roue du carrosse avec des budgets continuellement en baisse. Le budget des sports atteint un niveau dérisoire de 0,13% du budget de la nation. Le PCF milite pour un budget du sport sanctuarisé à hauteur de 1% du budget de la Nation.
Denis Masseglia a raison de crier au hold-up avec une baisse du plafond de la taxe Buffet de 40 à 25 millions d’euros au moment où les droits TV de la Ligue 1 de football dépassent le milliard d’euros. A cela s'ajoute la baisse des crédits du CNDS, la suppression des contrats aidés, la réduction des dépenses publiques infligée aux collectivités locales ou encore la baisse du nombre de fonctionnaires qui interviennent dans le sport.
La victoire de la France à la coupe du monde de football et l'attribution des Jeux Olympiques 2024 à Paris s’accompagne d’un mépris notoire du sport amateur. Tout laisse à croire que le gouvernement Macron a définitivement fait le choix de la marchandisation du sport plutôt que celui du droit d'accès au sport pour toutes et tous.
La victoire de la France à la coupe du monde de football et l'attribution des Jeux Olympiques 2024 à Paris s’accompagne d’un mépris notoire du sport amateur. Tout laisse à croire que le gouvernement Macron a définitivement fait le choix de la marchandisation du sport plutôt que celui du droit d'accès au sport pour toutes et tous.
L’Etat doit participer à la prise en charge des licences sportives à hauteur de 50% pour les jeunes et les plus démunis comme cela existait avec "les coupons sport". Il doit investir massivement dans un grand plan de rattrapage des équipements sportifs, faute de quoi les collectivités locales et les clubs seront incapables d’aménager les conditions nécessaires à l'accueil des pratiques sportives pour toutes et tous.
Le budget 2019 des sports doit être à la hauteur des besoins, afin de lancer un plan de construction-rénovation d'équipements sportifs de proximité, un plan d'aide aux associations sportives, particulièrement dans les villes et quartiers populaires, et des moyens permettant de redonner toute sa place à l'Education Physique et sportive et au sport scolaire.
Seul cet engagement fort de l’État permettra de redonner toute sa place au sport dans notre société mais également de construire un héritage solide et pérenne des Jeux Olympiques et paralympiques pour notre pays.
Dans le cas contraire, l'objectif de la ministre des sports, qui pariait sur 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2022, restera lettre morte et l'héritage ne sera que le vernis du dossier de Paris 2024. Laura Flessel doit s’exprimer.
Seul cet engagement fort de l’État permettra de redonner toute sa place au sport dans notre société mais également de construire un héritage solide et pérenne des Jeux Olympiques et paralympiques pour notre pays.
Dans le cas contraire, l'objectif de la ministre des sports, qui pariait sur 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2022, restera lettre morte et l'héritage ne sera que le vernis du dossier de Paris 2024. Laura Flessel doit s’exprimer.
Le PCF est favorable à un grand service public du sport avec les moyens financiers et humains nécessaires, qui s'appuie sur quatre piliers renforcés : un ministère des sports et ses directions territoriales, les collectivités, l'éducation physique et sportive et les associations sportives. Une agence aux contours flous ne garantira en rien le droit d'accès au sport pour tous et toutes car elle se substituera à la souveraineté populaire.
Pour prendre part à la mobilisation, le PCF organisera à la Fête de l’Humanité des 14, 15 et 16 septembre prochain, de nombreuses initiatives dans ce sens avec des personnalités politiques et sportives.
Nicolas Bonnet Oulaldj, Responsable de la commission Sport au PCF
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