Ce 1er Mai, la convergence des luttes s’est amplifiée, avec des dizaines de milliers de personnes mobilisées pacifiquement, à Paris et dans toute la France. A Grenoble, il y a très longtemps que nous n'avions pas vu une manifestation d'une telle ampleur.
C'est dire l'ampleur du mécontentement vis à vis de la politique Macron et de son gouvernement.
Depuis des mois, « gilets jaunes », syndicalistes, citoyennes et citoyens se mobilisent pour l’augmentation des salaires, le pouvoir d’achat, la justice fiscale, la démocratie et une transition écologique dans la justice sociale.
Lors de la manifestation parisienne, cette convergence, redoutée par un pouvoir décidé à maintenir son cap, comme en témoigne la récente intervention du président de la République, a encore une fois fait l’objet d’une grave répression.
Prenant prétexte des violences inacceptables d’une petite minorité, « gilets jaunes » et forces syndicales ou politiques ont, avant même le départ du cortège, essuyé de violentes charges et des tirs nourris de grenades lacrymogènes. Ce qui a conduit à la dislocation du point de rendez-vous des militantes et militants francilien.e.s du Parti communiste français.
La responsabilité de Monsieur Castaner est clairement engagée. Ce ministre de l’Intérieur se fait une spécialité de jouer au poker avec les manifestations populaires. Non seulement, il ne prend pas les mesures susceptibles d’empêcher quelques centaines de casseurs de nuire, mais il s’attaque aux dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui expriment pacifiquement leurs revendications.
Toute la lumière doit être faite sur cette nouvelle atteinte au droit de manifester. La dérive autoritaire du gouvernement, qui s’inscrit dans la continuité de la loi dite « anticasseurs », doit cesser.
Le PCF appelle à amplifier encore les mobilisations dans les semaines qui viennent. Le 4 mai, avec les « Gilets jaunes » et à l’occasion de la Marche internationale pour la justice écologique et sociale à Metz... Et le 9 mai, lors de la journée intersyndicale de la fonction publique.
Rédigé par Barrionuevo, et communiqué PCF
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