Sénatrice (PCF) de l’Isère, Annie David s’est efforcée de rebondir la première hier à l’annonce de l’abandon du projet autoroutier devant relier Grenoble et Sisteron.
Dans un premier temps, « c’est sans surprise que j’accueille cette nouvelle puisque, déjà en 2003, j’étais convaincue que ce projet ne verrait jamais le jour ».
En conséquence, Annie David « en appelle à la responsabilité du gouvernement afin qu’il rouvre le dossier de l’aménagement de la RN75, véritable solution alternative en faveur des populations, de l’aménagement du territoire et de l’environnement ».
D’autant que « la ligne ferroviaire entre Grenoble et Veynes, incluant éventuellement le fret, pourrait, en toute complémentarité, doubler une partie de ce tracé ».
De leur côté, Michel Savin et Frédérique Puissat, président et secrétaire départementaux de l’UMP, voulaient encore y croire dans la mesure où « si la décision d’abandonner la réalisation du chaînon manquant de 92 kilomètres entre Grenoble et Gap était prise, le Sud-Isère serait condamné à l’enclavement territorial et économique ».
Et les deux responsables du parti présidentiel de demander « aux collectivités territoriales concernées de prendre position de façon claire et précise en faveur de ce projet autoroutier (...). En effet, l’UMP 38 estime qu’il est grand temps pour les acteurs locaux, en particulier le Conseil général de l’Isère et la Région Rhône-Alpes, gérées toutes les deux par les socialistes et écologistes, de soutenir cet aménagement structurant pour le Sud Isère ».
Et d’insister : « L’immobilisme et l’attentisme dont on fait preuve ces dernières années certaines collectivités territoriales et élus locaux ont clairement pénalisé la réalisation de cet aménagement. Aujourd’hui, si ces acteurs locaux ne changent pas rapidement de cap, c’est la survie même de l’extension de l’A51 qui sera remis en cause ».
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