« Je vais vous dire la vérité... en tous cas la mienne ». Voilà ce qui résume l’intervention du chef de l’Etat lundi soir.
Dans son long monologue, le Président de la République s’obstine à ne rien dire de nouveau. Il n’a aucune proposition pour répondre à la crise et fait preuve d’un grand mépris à l’égard des français et des partenaires sociaux en déclarant que, quoi qu’il arrive, il ne changera rien à ses réformes. Il se contente de reprendre les vielles recettes du MEDEF qui font porter les difficultés du pays sur la retraite à 60 ans et les 35 heures.
De la même manière, alors que le besoin de services publics locaux est grandissant, son appel à ne pas remplacer un fonctionnaire sur 2 dans les collectivités locales est irresponsable et irréaliste.
Sur tous les sujets abordés lundi soir, la parole présidentielle n’est plus crédible, c’est un véritable coup de force anti-démocratique. Refusant de prendre en compte les exigences populaires, le Président de la République n’agit que par autoritarisme.
En bref, le grand spécialiste du football Nicolas Sarkozy n’en n’est pas moins atteint d’un syndrome footballistique bien connu : « j’envoie la France dans le mur et je ne change rien ! »
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