Trois jeunes communistes en garde à vue
La venue du chef de l’Etat à Grenoble, vendredi, aura été l’occasion aux opposants à sa politique de faire entendre leur voix. Lors d’un rassemblement rue Félix-Poulat à Grenoble à la mi-journée mais pas seulement. Ainsi, cet après-midi, on apprenait que trois militants de la Jeunesse communiste ont été interpellés dans la nuit du 29 au 30 juillet pour avoir collé “des affiches qui dénonçaient la politique répressive « du tout sécuritaire » du Président de la République et de son gouvernement”. Sur celles-ci, on voit notamment une caricature du chef de l’Etat lourdement armé avec, au-dessus de sa tête, une inscription : “Wanted : le braqueur de l’Elysée”. Relâchés de leur garde à vue vendredi 30 au matin, ils sont convoqués au tribunal le 3 août en comparution immédiate.
Dans un communiqué, le groupe communiste de la Ville de Grenoble “condamne fermement cette atteinte brutale à la liberté d’expression et d’opinion, utilisée de manière opportuniste dans le contexte des évènements récents dans le quartier de la Villeneuve et de la venue du chef de l’Etat ce même jour… Même sous la monarchie, le droit de caricature était toléré”.
Patrice Voir “scandalisé”
”Je suis très en colère, a ajouté l’élu PC de Grenoble Patrice Voir : on retient des militants en garde à vue tout cela sous prétexte que le chef de l’Etat vient à Grenoble. Ceci alors que ce dernier, dans son discours, stigmatise les Roms et fait aussi un amalgame entre délinquance et immigration. Je suis à la fois scandalisé et inquiet pour les libertés publiques”.
Le groupe communiste de la ville de Grenoble “exige l’abandon pur et simple des charges retenues contre ces trois militants”.
Dans un communiqué, le groupe communiste de la Ville de Grenoble “condamne fermement cette atteinte brutale à la liberté d’expression et d’opinion, utilisée de manière opportuniste dans le contexte des évènements récents dans le quartier de la Villeneuve et de la venue du chef de l’Etat ce même jour… Même sous la monarchie, le droit de caricature était toléré”.
Patrice Voir “scandalisé”
”Je suis très en colère, a ajouté l’élu PC de Grenoble Patrice Voir : on retient des militants en garde à vue tout cela sous prétexte que le chef de l’Etat vient à Grenoble. Ceci alors que ce dernier, dans son discours, stigmatise les Roms et fait aussi un amalgame entre délinquance et immigration. Je suis à la fois scandalisé et inquiet pour les libertés publiques”.
Le groupe communiste de la ville de Grenoble “exige l’abandon pur et simple des charges retenues contre ces trois militants”.
Dauphine Libéré du 31/07/2010 à 06:00
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