Dans une interview au journal le Monde, la présidente du Medef
adresse un véritable ukase ultra libéral au nouveau gouvernement. Tout y
passe : la question de la ratification du traité européen ne se pose
pas puisqu'il faut le signer des deux mains prétend la patronne des
patrons et accessoirement piètre démocrate. 20 milliards d'économie,
doivent être faites dans les dépenses publiques, mais pas question de
toucher à l'exonération de l'ISF sur les biens professionnels, ni de
taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 million au risque, selon elle,
que la France perde son statut de grande puissance économique.
En plus de donner ses directives qui ont pour objet la diminution des cotisations patronales et la hausse de la TVA et de la CSG, Laurence Parisot se livre à un véritable chantage au dialogue social. Le Medef annonce qu'il refuse de participer à la négociation sur l'emploi si la question de la flexibilité du travail n'est pas abordée. Curieuse conception du dialogue social conçu comme toujours par le Medef comme du chantage patronal !
Le gouvernement ne doit pas céder à ce discours. Car ce qu'oublie de dire Laurence Parisot, c'est que la panoplie de mesures qu'elle vante à nouveau tout au long de cet entretien a déjà un bilan : 3 millions de chômeurs annoncés hier. Continuer dans cette voie serait une catastrophe annoncée. Le gouvernement doit résister à ce chantage en s'appuyant sur les forces sociales du pays qui ont voulu le changement. Puisque 10 ministres se rendent à l'université d'été du Medef nous attendons qu'ils répondent avec fermeté aux inepties de la patronne du Medef. Ces ministres doivent porter la voix du monde salarié, pas celle du clan de l'argent représenté par Laurence Parisot.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
En plus de donner ses directives qui ont pour objet la diminution des cotisations patronales et la hausse de la TVA et de la CSG, Laurence Parisot se livre à un véritable chantage au dialogue social. Le Medef annonce qu'il refuse de participer à la négociation sur l'emploi si la question de la flexibilité du travail n'est pas abordée. Curieuse conception du dialogue social conçu comme toujours par le Medef comme du chantage patronal !
Le gouvernement ne doit pas céder à ce discours. Car ce qu'oublie de dire Laurence Parisot, c'est que la panoplie de mesures qu'elle vante à nouveau tout au long de cet entretien a déjà un bilan : 3 millions de chômeurs annoncés hier. Continuer dans cette voie serait une catastrophe annoncée. Le gouvernement doit résister à ce chantage en s'appuyant sur les forces sociales du pays qui ont voulu le changement. Puisque 10 ministres se rendent à l'université d'été du Medef nous attendons qu'ils répondent avec fermeté aux inepties de la patronne du Medef. Ces ministres doivent porter la voix du monde salarié, pas celle du clan de l'argent représenté par Laurence Parisot.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
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