Douze partis de gauche et un groupe de personnalités
indépendantes se sont regroupés pour former un "Front populaire",
nouvelle force d’opposition, a annoncé lundi 13
août le Parti ouvrier tunisien (POT).
La réorganisation de l’opposition tunisienne se poursuit. « Un "front populaire" a été créé dimanche soir à Tunis réunissant douze partis de gauche et un groupe de personnalités
indépendantes et reconnues pour leur militantisme », a annoncé lundi 13 août le Parti ouvrier tunisien (POT) dans un communiqué.
Cette alliance ambitionne d'être une véritable opposition au
triumvirat, composé de Ennahdha et de deux partis de centre-gauche, le
Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki
et Ettakatol, qui dirige actuellement la Tunisie.
Le « front populaire » veut concurrencer une autre alliance formée
par le Parti Républicain (centre) et Al Massar (La Voie, gauche) autour
de Nida Tounès (l'Appel de Tunisie), le nouveau parti de
l'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi. L'Appel de Tunisie, qui
connaît une popularité croissante depuis sa création en juillet, et ses
alliés ont indiqué songer à se présenter ensemble lors des
élections prévues en mars 2013. Un scrutin dont l’organisation
dépend de l'adoption par l'Assemblée nationale constituante (ANC, élue
en octobre 2011) d'une nouvelle Constitution d'ici octobre
prochain, mais dont les travaux ont pris quelque six mois de retard.
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