L’inscription
du délit d’entrave numérique à l’IVG a franchi une première étape
importante avec son adoption en première lecture par l’Assemblée
Nationale.
Le débat a été l’occasion pour les élu-e-s les plus réactionnaires de vilipender leur opposition à l’IVG, remettant ainsi en cause la loi Veil.
Nous
ne doutons pas que lors de la navette parlementaire, avec son examen au
Sénat, la semaine prochaine, sera tout autant le lieu de ces
expressions bafouant les droits des femmes.
Les
communistes, au parlement comme dans la rue, portent, eux, la voix de
cette avancée sociale, nécessaire, au regard de toute cette propagande
numérique anti-IVG.
Il
est plus que temps de sécuriser ce droit, remis en cause par des sites
internet pseudo-officiels, qui tentent par tous les moyens d’interdire
l’accès à l’IVG, de dissuader les femmes à faire ce choix, de les
culpabiliser.
Nous ne laisserons pas les sphères les plus conservatrices, revenir sur cet acquis des féministes.
L’IVG
est un droit individuel et collectif, obtenu de haute-lutte, et sera à
coup sûr, l’un des sujets de la campagne des Présidentielles. Le
« champion « de la droite, soutenu notamment par la manif pour tous,
s’étant déclaré contre cette liberté pour les femmes.
A l’opposé, les communistes proposent que ce droit soit garanti par la Constitution, comme un droit inaliénable.
Laurence Cohen, Co-Responsable nationale du PCF " Droits des femmes et Féminisme",
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire