Avec
53,3 % des suffrages exprimés, le candidat écologiste Alexander Van der
Bellen, vient de remporter les élections présidentielles en Autriche,
contre le candidat du FPÖ, Norbert Hofer (46,7%). Ce résultat, avec une
plus grande participation et un écart plus net qu'en mai dernier, montre
que les Autrichiens refusent majoritairement de voir leur pays
rejoindre le camp de la peur, la haine et la division.
Je
partage le soulagement de tous les démocrates et défenseurs des droits
humains qui ont réussi à barrer la route à une extrême droite, dont la
politique est aussi libérale que réactionnaire, brisant ainsi la spirale
inquiétante du Brexit et de l'élection de Donald Trump.
Mais
il ne faut pas baisser la garde. Le FPÖ, comme plusieurs forces
xénophobes et populistes en Europe, a atteint un niveau critique.
Combattre cette dynamique morbide nécessite une réelle rupture avec les
politiques d'austérité et de concurrence entre les peuples en Europe,
ainsi qu'une bataille acharnée pour changer le cours de la
mondialisation et reprendre le pouvoir sur la finance.
Seules,
la construction de l'Europe de la solidarité, des biens communs et du
respect des souverainetés, la coopération des forces progressistes pour
conquérir l'égalité entre pays et travailleurs européens, peuvent battre
les replis et la montée des nationalismes.
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