Liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin
Mardi 13 décembre 2016 est une journée qui va compter.
C’est la première fois que la C.G.I.L. et la C.G.T. organisait une
réunion de travail au niveau de leur exécutif confédéral à Paris à
Montreuil.
Petit rappel, la C.G.I.L. est la plus importante des
organisations syndicales en Italie, elle compte environ 6 millions
d’adhérents. Il existe deux autres grandes organisations syndicales en Italie, la C.I.S.L. et l’UIL.
La réunion des deux exécutifs, conduite par Susanna Camusso (secrétaire
générale depuis 2010 de la C.G.I.L.) et Philippe Martinez (notre
secrétaire général depuis début 2015) a porté sur la coopération entre
nos deux organisations syndicales avec au départ une analyse de la
situation économique, sociale et politique de nos deux pays. Elles ne
sont pas très différentes car le libéralisme fait les mêmes ravages avec
les mêmes objectifs d'appauvrissement et de précarisation des salariés.
L’après-midi, la réunion s’est poursuivie sur la transalpine ferroviaire.
Sur le chantier (chantier car les galeries pour le tunnel de base sont
déjà creusées à plus de 10% et qu'il emploie environ 500 salariés) du
Lyon-Turin, j'ai introduit la réunion à partir du travail réalisé par la
C.G.T. depuis 1989, du document très complet réalisé par l’UD de Savoie
et les coopérations transfrontalières sur le sujet à travers le Conseil
Syndical Inter Régional (CSI-R) « Alpes Arc Lémanique » qui réunit
l'ensemble des organisations syndicales du Piémont, Val d’Aoste, de la
Suisse, et de la région Rhône Alpes.
Nos camarades de la C.G.I.L. sont intervenus pour dire qu’ils approuvaient l’intervention, ils ont rappelé :
- Leur soutien de très longue date à ce chantier. Soutien renouvelé à
chaque congrès. (comme nous le faisons d’ailleurs à l’UD CGT de
Savoie.). Pour la C.G.I.L. cette liaison est une nécessité pour les
trafics Est/Ouest.
- La nécessité de mieux travailler ensemble avec les professions et les territoires.
- L’urgence du report modal
- La nécessité de veiller à la démocratie et de dialoguer avec les
opposants, tout en rappelant les positions de la C.G.I.L. mais en
essayant de comprendre les motivations très diverses.
Des rendez-vous de travail avec les territoires et professions ont été approuvés.
Chaque secrétaire général d’organisation soulignant que travailler
ensemble sur ce chantier comme sur d’autres permettait de construire
l’Europe sociale que nous voulons au quotidien.
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