Les
chefs d’État européens sont réunis dans la capitale italienne 60 ans
après la signature du Traité de Rome alors que l’Union européenne
traverse une crise existentielle historique. Brexit, rejet populaire
massif des politiques d’austérité, montée des extrêmes droites sont les
conséquences d’un modèle de construction laxiste avec les pouvoirs
financiers mais impitoyable avec les peuples. L’Europe libérale a failli, il faut la refonder.
Nous
mettons en garde contre les solutions discutées au Conseil européen. Il
est illusoire et dangereux de penser une « relance » de l’Union
européenne par un renforcement de l’intégration économique à plusieurs
vitesses, et une militarisation de notre continent, via le projet de
défense européenne. Renforcer la concurrence, les inégalités entre les
travailleurs, entre les pays, nous engager dans une escalade guerrière,
c’est conduire les peuples européens vers plus de déchirures. A quelques
semaines des élections en France, François Hollande qui a renoncé à
être candidat, ne peut associer notre pays à un projet aussi néfaste.
L’Union
Européenne se disloquera si elle n'est pas refondée. En engageant au
plus vite une convergence par le haut des salaires et des droits
sociaux, en utilisant, via un fonds de développement social et
environnemental, la création monétaire de la BCE pour investir dans les
services publics, l’industrie et la transition écologique, en respectant
les choix des peuples et en devenant un acteur de paix mondiale,
l’Europe peut devenir utile aux européens.
Le
PCF est lui aussi aujourd’hui à Rome avec les forces progressistes
européennes réunies par la société civile italienne pour travailler à ce
projet alternatif. Il participera demain, samedi 25 mars, à la
manifestation « Corteo per la Nostra Europa » organisée à 11H, Piazza
Vittorio – Colosseo.
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