Pour
la deuxième année consécutive, en 2016, la France est championne
d’Europe dans la catégorie du "plus gros payeur de dividendes" aux
actionnaires. Ce qui explique sans doute, en partie, pourquoi elle ne
brille pas en matière de salaire.
Globalement,
dans le monde, l’année 2016 est comparable à l’année 2015 en termes de
dividendes versés aux actionnaires. Avec une augmentation des versements
d’à peine +0,1%. Les Etats-Unis ont plutôt moins bien rémunérés leurs
actionnaires, mais l’Europe et en particulier la France a été
particulièrement généreuse. L’Hexagone se hisse même sur la première
marche du podium européen. Selon le classement publié par la société de gestion Henderson Global Investors
pour l'année 2016, ce sont les entreprises françaises qui avec un taux
de versement aux actionnaires de +11,8% tire la croissance de l’Europe
(hors Royaume-Uni) vers le haut à +4,3%. La France est "le plus gros
payeur de la région", est-il constaté dans ce baromètre annuel avec 54,3
milliards de dollars versés l'an dernier, soit plus de 51 milliards
d’euros. A titre de comparaison, c’est exactement la somme qui s’est
ajoutée à la dette de l’Etat en 2016.
Ce sont "les banques françaises, dont la situation est de nouveau bonne », qui « ont le plus contribué au résultat, augmentant leur paiements de 53% par rapport à 2015, soit une hausse de 2,8 milliards de dollars", analyse l'étude publiée lundi 20 février.
Le Royaume-Uni a, pour sa part, été confronté à un recul significatif des dividendes. Ceux-ci, s’élevant tout de même à 32,9 millions de dollars ont diminué de 3,5%, égalant ainsi leur plus bas niveau depuis 2012.
Dans le même temps, la France n’offre pas un niveau de vie à la hauteur. En avait témoigné en avril dernier, une étude sur le niveau de vie en Europe qui plaçait notre pays à la 12e place sur 18. Ce classement s’était établi en mesurant l’écart entre le niveau des salaires et le coût de la vie dans 17 pays européens et aux Etats-Unis (histoire de comparer).
Bien plus étayé et bien plus complet, le « Rapport mondial sur les salaires 2016-2017 » de l’Organisation Internationale du Travail publié fin janvier situe la France à la 27e place mondiale en matière de salaire médian. Un graphique réalisé par Eurostat permet de visualiser les données liées aux revenus du travail salarié à l’échelle européenne.
Ce sont "les banques françaises, dont la situation est de nouveau bonne », qui « ont le plus contribué au résultat, augmentant leur paiements de 53% par rapport à 2015, soit une hausse de 2,8 milliards de dollars", analyse l'étude publiée lundi 20 février.
Le Royaume-Uni a, pour sa part, été confronté à un recul significatif des dividendes. Ceux-ci, s’élevant tout de même à 32,9 millions de dollars ont diminué de 3,5%, égalant ainsi leur plus bas niveau depuis 2012.
Dans le même temps, la France n’offre pas un niveau de vie à la hauteur. En avait témoigné en avril dernier, une étude sur le niveau de vie en Europe qui plaçait notre pays à la 12e place sur 18. Ce classement s’était établi en mesurant l’écart entre le niveau des salaires et le coût de la vie dans 17 pays européens et aux Etats-Unis (histoire de comparer).
Bien plus étayé et bien plus complet, le « Rapport mondial sur les salaires 2016-2017 » de l’Organisation Internationale du Travail publié fin janvier situe la France à la 27e place mondiale en matière de salaire médian. Un graphique réalisé par Eurostat permet de visualiser les données liées aux revenus du travail salarié à l’échelle européenne.
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