À
l'heure où la justice française classe l'affaire Baupin sans suite pour
prescription, comme s'il suffisait de quelques années pour effacer les
violences subies par ses victimes, la mobilisation féministe est, plus
que jamais, une exigence brûlante.
Ce mercredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, nous prenons la rue pour revendiquer l'égalité, la liberté et le respect.
Nous sommes nombreuses et nombreux à résister aux mesures
réactionnaires des gouvernements américain, polonais, espagnol ou
russe ; nous sommes nombreuses et nombreux à exiger, pour 2017,
l’égalité professionnelle, la constitutionnalisation du droit à
l’avortement, de réels moyens humains et financiers pour lutter contre
les violences faites aux femmes ou encore l’égal accès à tous les
pouvoirs et toutes les responsabilités.
Les
programmes de François Fillon, Marine le Pen ou Emmanuel Macron sont
aux antipodes de telles exigences, ce que nous avons fortement dénoncé
samedi 4 mars, lors de notre convention pour une République féministe.
Autant
de raisons pour faire de ce 8 mars un moment fort de nos mobilisations,
en participant massivement à cette journée d’action et de grève pour
les Droits des femmes.
Hélène Bidard et Laurence Cohen, Co-responsables de la commission Droits des femmes et féminisme du PCF,
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