François
Fillon affirmant qu'il allait être mis en examen a reporté sa visite au
Salon de l'Agriculture, pour annoncer avec autorité le maintien de sa
candidature à l'élection présidentielle.
En
tout début de matinée, un communiqué laconique annonçait que François
Fillon reportait sa visite prévue ce mercredi 1er mars au Salon de
l’Agriculture de la Porte de Versailles à Paris. Ni la presse ni son
équipe de campagne ne s’y attendait. Pourquoi ce report ? Lien de cause à
effet évident, selon des informations recueillies et publiées par le
Figaro, qui utilisait encore le conditionnel, peu avant 11h du matin, «
François et Penelope Fillon auraient tous deux reçu des convocations
préalables à mise en examen, respectivement pour les 15 et 18 mars
prochains ». François Fillon aurait eu une discussion avec ses avocats,
qui "examinent la situation". L’homme politique cerné par les affaires
s’est entretenu par téléphone avec Nicolas Sarkozy, Alain Juppé.
Selon "le Journal du Dimanche" et "Le Monde", François Fillon a été convoqué par les juges d'instruction chargés d'enquêter sur l'emploi présumé fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire, en vue d’une mise en examen, lisait-on peut avant midi, heure à laquelle, le candidat Fillon devait s'adresser à la presse depuis son Qg de campagne.
Ce mercredi, le lauréat de la Primaire de la Droite a donc pris, un peu plus tard qu’annoncé, la parole à 12h30. A 53 jours du premier tour de l’élection présidentielle prévu le dimanche 23 avril, et alors que la date butoir du dépôt des parrainages fixée au 17 mars se rapproche, il a confirmé être convoqué par les juges le 15 mars prochain en vue d’une mise en examen et annoncé qu’il se rendrait à ce rendez-vous, tout en affirmant qu’il maintient sa candidature dans la course à l’Elysée.
Sur un ton autoritaire, l’homme de droite, entouré de nombreux cadres du Parti Les Républicains, a commencé par déclaré ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés. « Je n’ai pas détourné d’argent public » a-t-il déclaré de manière appuyée. Ciblant la Justice et les médias, François Fillon s’est déclaré victime d’un « assassinat politique », et a choisi de s’en remettre « au peuple français » et au scrutin universel. Battre la gauche, en finir « avec le Hollandisme », telle est la motivation affichée. Il a imméditament quitté la tribune, sans laisser aux journalistes, la possibilité de le questionner.
Au 20h de TF1 le 26 janvier dernier, le candidat droitier avait affirmé qu'il renoncerait en cas de mise en examen ». C'était au lendemain des premières révélations du Canard Enchaîné sur ce qui allait devenir le #penelopegate. Il avait alors lui-même évoqué avoir employé aussi deux de ses enfants. S’en sont suivis d’autres révélations dans la presse renforçant les soupçons d’emplois fictifs imputables à la famille Fillon et l'ouverture d'une enquête judiciaire.
Durcissant le ton, le 6 février dernier, lors d’une conférence de presse déjà très attendue, François Fillon s’excusant auprès des Français, avait laissé entendre que rien ne l’empêcherait plus de proposer sa candidature.
Fillon, médias, justice : chacun dans son rôle depuis plus d’un mois
25 janvier 2017
Le Canard enchaîné révèle que Penelope Fillon a été rémunérée, entre 1998 et 2007, comme attachée parlementaire de son mari et de son suppléant Marc Joulaud, sur l'enveloppe réservée à cet effet pour les parlementaires. Soit 500.000 euros brut.
De mai 2012 à décembre 2013, elle aurait par ailleurs reçu 5.000 euros brut par mois de la Revue des deux mondes, dirigée par un ami de son mari, Marc Ladreit de Lacharrière, pour un travail dont la réalité est mise en doute.
Le parquet national financier ouvre aussitôt une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits".
Le soir même, le candidat de la droite à la présidentielle réagit: "La séquence des boules puantes est ouverte".
26 janvier 2017
Au 20h de TF1, François Fillon assure qu'"il n'y pas le moindre doute" sur l'emploi "légal" et "réel" de sa femme comme collaboratrice. Il annonce avoir également rémunéré ses enfants pour des missions ponctuelles et ajoute qu'il se retirera seulement s'il est mis en examen.
30 janvier 2017
François Fillon, son épouse et Marc Ladreit de Lacharrière sont entendus par la police, qui s'est déjà rendue le 28 à l'Assemblée nationale et à la Revue des deux mondes pour y chercher des documents.
1er février 2017
Le Canard enchaîné affirme que Mme Fillon a touché au total plus de 900.000 euros brut. Soit 831.440 euros brut comme assistante parlementaire pour les périodes 1988-1990, 1998-2002, 2002-2007 et 2012-2013. Ainsi que 100.000 euros à la Revue des deux mondes. Les deux enfants rémunérés auraient perçu 84.000 euros brut en 2005-2007.
2 février 2017
L'émission "Envoyé spécial" (France 2) diffuse des extraits d'un entretien accordé en mai 2007 par Penelope Fillon au Daily Telegraph, dans lequel elle déclare n'avoir "jamais été l'assistante" ni s'"occuper de la communication" de son mari.
6 février 2017
François Fillon présente ses "excuses" aux Français pour avoir fait travailler des membres de sa famille mais souligne qu'il n'y a pas de "plan B" à sa candidature.
9 février 2017
La défense de François Fillon tente en vain de demander au Parquet national financier de se dessaisir de l’enquête.
16 février 2017
François Fillon affirme qu'il ne renoncera pas à sa candidature même en cas de mise en examen. Il réagit ainsi à une déclaration du Parquet financier, qui au vu du rapport des enquêteurs, a indiqué qu'il n'envisageait pas "en l'état" de classement sans suite.
24 février 2017
Le Parquet national financier ouvre une information judiciaire pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, complicité et recel de ces délits, trafic d'influence et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique".
1er mars 2017
François Fillon annonce le 1er mars qu'il sera convoqué "le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen" et qu'il se rendra à cette convocation, sans pour autant renoncer à sa candidature. "Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas", déclare-t-il à la presse, en dénonçant une procédure judiciaire "menée à charge".
Selon "le Journal du Dimanche" et "Le Monde", François Fillon a été convoqué par les juges d'instruction chargés d'enquêter sur l'emploi présumé fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire, en vue d’une mise en examen, lisait-on peut avant midi, heure à laquelle, le candidat Fillon devait s'adresser à la presse depuis son Qg de campagne.
Ce mercredi, le lauréat de la Primaire de la Droite a donc pris, un peu plus tard qu’annoncé, la parole à 12h30. A 53 jours du premier tour de l’élection présidentielle prévu le dimanche 23 avril, et alors que la date butoir du dépôt des parrainages fixée au 17 mars se rapproche, il a confirmé être convoqué par les juges le 15 mars prochain en vue d’une mise en examen et annoncé qu’il se rendrait à ce rendez-vous, tout en affirmant qu’il maintient sa candidature dans la course à l’Elysée.
Sur un ton autoritaire, l’homme de droite, entouré de nombreux cadres du Parti Les Républicains, a commencé par déclaré ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés. « Je n’ai pas détourné d’argent public » a-t-il déclaré de manière appuyée. Ciblant la Justice et les médias, François Fillon s’est déclaré victime d’un « assassinat politique », et a choisi de s’en remettre « au peuple français » et au scrutin universel. Battre la gauche, en finir « avec le Hollandisme », telle est la motivation affichée. Il a imméditament quitté la tribune, sans laisser aux journalistes, la possibilité de le questionner.
Au 20h de TF1 le 26 janvier dernier, le candidat droitier avait affirmé qu'il renoncerait en cas de mise en examen ». C'était au lendemain des premières révélations du Canard Enchaîné sur ce qui allait devenir le #penelopegate. Il avait alors lui-même évoqué avoir employé aussi deux de ses enfants. S’en sont suivis d’autres révélations dans la presse renforçant les soupçons d’emplois fictifs imputables à la famille Fillon et l'ouverture d'une enquête judiciaire.
Durcissant le ton, le 6 février dernier, lors d’une conférence de presse déjà très attendue, François Fillon s’excusant auprès des Français, avait laissé entendre que rien ne l’empêcherait plus de proposer sa candidature.
Fillon, médias, justice : chacun dans son rôle depuis plus d’un mois
25 janvier 2017
Le Canard enchaîné révèle que Penelope Fillon a été rémunérée, entre 1998 et 2007, comme attachée parlementaire de son mari et de son suppléant Marc Joulaud, sur l'enveloppe réservée à cet effet pour les parlementaires. Soit 500.000 euros brut.
De mai 2012 à décembre 2013, elle aurait par ailleurs reçu 5.000 euros brut par mois de la Revue des deux mondes, dirigée par un ami de son mari, Marc Ladreit de Lacharrière, pour un travail dont la réalité est mise en doute.
Le parquet national financier ouvre aussitôt une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits".
Le soir même, le candidat de la droite à la présidentielle réagit: "La séquence des boules puantes est ouverte".
26 janvier 2017
Au 20h de TF1, François Fillon assure qu'"il n'y pas le moindre doute" sur l'emploi "légal" et "réel" de sa femme comme collaboratrice. Il annonce avoir également rémunéré ses enfants pour des missions ponctuelles et ajoute qu'il se retirera seulement s'il est mis en examen.
30 janvier 2017
François Fillon, son épouse et Marc Ladreit de Lacharrière sont entendus par la police, qui s'est déjà rendue le 28 à l'Assemblée nationale et à la Revue des deux mondes pour y chercher des documents.
1er février 2017
Le Canard enchaîné affirme que Mme Fillon a touché au total plus de 900.000 euros brut. Soit 831.440 euros brut comme assistante parlementaire pour les périodes 1988-1990, 1998-2002, 2002-2007 et 2012-2013. Ainsi que 100.000 euros à la Revue des deux mondes. Les deux enfants rémunérés auraient perçu 84.000 euros brut en 2005-2007.
2 février 2017
L'émission "Envoyé spécial" (France 2) diffuse des extraits d'un entretien accordé en mai 2007 par Penelope Fillon au Daily Telegraph, dans lequel elle déclare n'avoir "jamais été l'assistante" ni s'"occuper de la communication" de son mari.
6 février 2017
François Fillon présente ses "excuses" aux Français pour avoir fait travailler des membres de sa famille mais souligne qu'il n'y a pas de "plan B" à sa candidature.
9 février 2017
La défense de François Fillon tente en vain de demander au Parquet national financier de se dessaisir de l’enquête.
16 février 2017
François Fillon affirme qu'il ne renoncera pas à sa candidature même en cas de mise en examen. Il réagit ainsi à une déclaration du Parquet financier, qui au vu du rapport des enquêteurs, a indiqué qu'il n'envisageait pas "en l'état" de classement sans suite.
24 février 2017
Le Parquet national financier ouvre une information judiciaire pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, complicité et recel de ces délits, trafic d'influence et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique".
1er mars 2017
François Fillon annonce le 1er mars qu'il sera convoqué "le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen" et qu'il se rendra à cette convocation, sans pour autant renoncer à sa candidature. "Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas", déclare-t-il à la presse, en dénonçant une procédure judiciaire "menée à charge".
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