Le
Parti communiste français participe à la chaîne humaine contre les
expulsions lancée par l'Association nationale des Elu-e-s Communistes et
Républicains (ANECR). Les arrêtés «anti-expulsion» deviennent les
« arrêtés anti-mise à la rue ».
Avec la fin de la trêve hivernale, les expulsions vont remettre de nombreuses familles à la rue dès le 1er
avril. L’année 2015 a connu le sombre record de 24% d’augmentation avec
14 363 expulsions. Celles-ci sont réalisées sous l’ordre du préfet avec
octroi de la force publique.
Dans
tout le pays, les militant-e-s communistes participeront à toutes
actions pour empêcher une expulsion locative avec les associations de
terrain, les habitants, les élu-e-s.
Depuis
plusieurs années, de nombreux maires communistes prenaient des arrêtés
interdisant les expulsions locatives des familles en difficulté, mais
ceux-ci étaient voués à l’annulation, car instituant, selon les juges,
une loi spéciale sur la commune contraire à la légalité nationale.
L’arrêté 2017 n’interdit pas les expulsions mais les conditionne à un
relogement (pas un hébergement, un logement) par l’État. Cet arrêté
appuie le pouvoir de police du maire afin de prévenir tout trouble à
l’ordre public, ce qui est le cas lorsqu’on laisse quelqu’un à la rue.
Dans toutes les communes, nous invitons nos militant-e-s à saisir les
élu-e-s progressistes à fin qu'ils puissent faire adopter en conseil
municipal un vœux et un arrêté «anti mise à la rue».
Les
candidat-e-s communistes/Front de gauche porteront également lors de la
campagne présidentielle puis lors des élections législatives cette
exigence : personne ne doit être mis à la rue.
Vous trouverez ci-joint :
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