Le
dépôt des parrainages à l'élection présidentielle est en cours de
clôture auprès du Conseil constitutionnel. D'ores et déjà, au moins 150
élu-e-s communistes et républicains ont vu leurs parrainages
enregistrés. D'ici le 17 mars, plusieurs centaines d'autres élu-e-s
communistes et républicains, aux côtés d'autres élu-e-s de gauche,
auront permis la candidature de Jean-Luc Mélenchon, comme ce fut déjà le
cas en 2012. L'engagement de ces élu-e-s, leur ancrage populaire et
territorial est un atout, qui doit trouver une meilleure place dans les
dispositifs de campagne à venir.
Ce
geste démocratique permettra le 23 avril, lors du premier tour de
l'élection présidentielle, à des millions d'électrices et d'électeurs de
se faire entendre avec force et clarté pour une politique d'égalité et
de justice sociale, qui ait le courage de s'attaquer à la finance et qui
ouvre la voie à une VIème République démocratique. Au cours des
semaines qui viennent, nous ferons tout pour donner à la campagne en
faveur du vote Jean-Luc Mélenchon la plus grande capacité de
rassemblement possible.
Le
parrainage des élu-e-s communistes et républicains, comme leur action
quotidienne pour la défense des intérêts populaires et pour la promotion
des droits sociaux et démocratiques de tous, est porteur d'une
exigence : que s'intensifie le travail de rassemblement sur des
engagements de justice et de progrès auxquels nous appellent, de plus en
plus nombreux, les femmes et les hommes de gauche, les millions de nos
concitoyen-ne-s pour qui le changement est une urgence. Le danger d'un
second tour entre la droite et l'extrême-droite menace. Emmanuel Macron
cherche à capter la crainte que suscite cette perspective en faisant
oublier la nature profondément libérale de son propre programme. Un
programme libéral, qui aujourd'hui appliqué dans toute l'Union
européenne, est précisément à l'origine de la montée des populismes de
droite et des extrême-droites. Face à ces dangers, un immense travail de
conviction et de rassemblement est nécessaire d'ici le 23 avril, pour
que monte dans le pays l'exigence d'un pacte de majorité à gauche, un
pacte d'engagements concrets pour changer la vie. Les communistes mènent
campagne au service de cet objectif, pour construire des alternatives
capables de faire reculer l'offensive libérale et ses représentants
politiques.
Dans
les élections législatives qui suivront, tout doit être fait pour
concrétiser l'exigence de cette nouvelle politique, de cette nouvelle
majorité et faire entrer la voix du peuple à l'Assemblée nationale. Les
populations, en particulier les plus populaires, ont besoin d'être mieux
représentées et mieux défendues. Nous voulons une représentation
parlementaire paritaire et diversifiée, avec des ouvriers, des employés,
des nouveaux visages. C'est le sens des campagnes et des efforts
unitaires et de rassemblement d'ores et déjà déployés dans tout le pays
par les candidat-e-s présenté-e-s ou soutenu-e-s par le PCF-Front de
gauche et tous leurs partenaires. Nous appelons à amplifier la
construction de ces campagnes de large rassemblement et à mettre un
terme aux divisions qui risquent d'empêcher l'élection de nombreux
député-e-s utiles à notre peuple et à l'avancée d'une nouvelle
République sociale, démocratique, écologique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire