Maintien
de l'austérité budgétaire et de politiques néolibérales à l'échelle
européenne, poursuite des exonérations de cotisations sociales
patronales, baisse de l’imposition des hauts revenus et des revenus du
capital à travers sa réforme de l'ISF, de l'impôt sur les sociétés et la
flat tax à 30 %, baisse de 60 milliards d’euros des dépenses publiques,
suppression de 120.000 fonctionnaires, casse des droits des chômeurs,
suppression des régimes spéciaux de retraite… le programme d'Emmanuel
Macron, entièrement soumis aux exigences du MEDEF, est une déclaration
de guerre aux travailleurs du pays.
Loin
d'apporter des réponses nouvelles, il fait la part belle à de vielles
recettes inefficaces pour l'emploi et conduirait à la dégradation de
services publics essentiels à la réponse aux besoins sociaux. Sa réforme
de l'unedic fragiliserait considérablement l’indemnisation du chômage
et la négociation collective dans son ensemble. La suppression des
régimes spéciaux dégraderait le droit à la retraite pour des millions de
français. Le droit à l'éducation serait quant à lui mis à mal par un
projet qui casse le cadre national et créerait une École à plusieurs
vitesses et le droit logement par l'absence totale de propositions en
faveur du logement social.
Quant
aux mesures soi-disant favorables aux catégories populaires et moyennes
comme la suppression des cotisations salariales, la revalorisation
d'allocations ou encore la suppression de la taxe d'habitation, force
est de constater que l'augmentation du pouvoir d'achat promise serait
annulée par la casse de la protection sociale et le recul des services
publics, en particulier dans les communes, qui seraient pénalisées tant
par la baisse de leurs ressources que par la réduction du nombre
d'agents territoriaux.
François Fillon découvre aujourd'hui qu'il a un frère jumeau dont le programme partage exactement le même logiciel néolibéral.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
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