Bruno
Le Maire a annoncé la cession prochaine aux marchés financiers de 10
des 65 milliards d’Euros de participation que l’état détient dans des
entreprises. Par ce bradage du patrimoine national, le gouvernement
entend « financer l’innovation de rupture ». Au de la novlangue propre à
la Macronie, faute de stratégie industrielle au service de l’intérêt
général, il s’agit de financier les petits projets inutiles des amis
startupeurs du Président. On ne réparera pas le toit de la maison France
en brûlant son plancher au profit d’un inventaire à la Prévert de
projets privés à l’utilité et à la faisabilité douteuse.
Il
n’y aura pas de réponses pérennes aux défis du réchauffement
climatique, du vieillissement de la population et de la transition
numérique, sans une industrie puissante s’appuyant sur un nouveau
développement des services publics. Pour le PCF, la puissance publique,
de l’État à la commune doit développer les outils d’une politique
d’industries et de services, au profit de grands, de moyens et de petits
projets utiles au bien commun. Les startups portant de vrais projets
d’utilité publique ne peuvent survivre et se développer sans tissu
industriel fort. C’est pourquoi l’État a non seulement besoin de garder
ses participations dans toutes entreprises stratégiques ou de
souveraineté, mais il doit de plus en acquérir d’autres, y compris sous
forme de nationalisation à 100%, dans des secteurs clefs pour l’avenir.
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