Assa
Traoré, soeur d'Adama Traoré, décédé à la gendamerie de Persan
(Val-d’Oise) le 19 juillet 2016, devant le Palais de Justice de Paris. :
Photo : Hugo Aymar
Le
combat pour obtenir « vérité et justice » depuis le décès de ce jeune
homme de 24 ans, le 19 juillet 2016, dans la gendarmerie de Persan
(Val-d’Oise), unit l’ensemble des militants contre la répression
policière. Devenue le symbole de cette lutte, Assa Traoré, la sœur de
la victime, revient sur ce qui a changé en douze mois.
Depuis
un an, Assa Traoré réunit, fédère, médiatise. « Comme femme, mère de
famille et noire, Assa est un concentré de symboles, remarque son ami
Almamy Kanouté, militant associatif qui a rejoint sa garde rapprochée
dès les premiers jours. Lorsqu’elle croise des jeunes, il y a le côté
starisation et les selfies avec elle, mais tous lui disent aussi merci.
Elle est devenue la porte-parole de l’un des fléaux des quartiers
populaires, et ça fait du bien. Son succès est aussi représentatif du
manque de représentants de ces quartiers. »
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